Port du protège-cou: «Ça met beaucoup de choses en perspective» –Erik Karlsson

Erik Karlsson est l’un des joueurs qui ont commencé à porter le protège-cou, une pièce d’équipement ayant gagné en importance depuis le triste décès d’Adam Johnson. Pour le défenseur des Penguins de Pittsburgh, il est devenu logique de le faire. 

La formation de la Pennsylvanie a été très affectée par le décès accidentel de son ancien porte-couleurs dans un match au Royaume-Uni, samedi. L’entraîneur-chef Mike Sullivan a imposé le port du protecteur cervical et de protège-poignets à ses athlètes des clubs-écoles, mais pas chez le grand club.

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Néanmoins, quelques joueurs des «Pens» ont pris part à l’entraînement de jeudi avec le protège-cou. Karlsson, Marcus Pettersson, Ryan Graves et Lars Eller l’ont porté.

«L’ampleur de la situation qui s’est malheureusement produite met beaucoup de choses en perspective, a avoué en point de presse le Suédois, qui place la sécurité avant tout. Nous avons tous des familles et des amis; nous [jouons au hockey] parce que nous aimons le faire et nous sommes bien payés.»

«Au bout du compte, nous jouons parce que c’est notre choix, a-t-il poursuivi. Je crois que personne ne continuerait si nous risquions notre vie chaque fois que nous allons [sur la patinoire]. Si vous pouvez porter une petite pièce d’équipement pour prévenir quelque chose comme ça, je crois que c’est une victoire.»

À l’essai

Pour l’heure, l’usage du protège-cou n’a pas été rendu obligatoire par la Ligue nationale de hockey. Il ne fera certainement pas l’unanimité chez les joueurs, qui pourraient se sentir limités dans leurs mouvements. Mercredi soir, Rasmus Dahlin l’a testé en situation de match, mais l’arrière des Sabres de Buffalo s’en est départi en milieu de rencontre.

«Je l’essaie, il est disponible pour nous. Je ne crois pas que ce soit une mauvaise chose et je l’essaierai sans doute un peu pour voir si je m’y habitue», a lancé Karlsson.

«C’était un peu inconfortable parce que c’est nouveau, a expliqué Eller. Je modifierais un peu la conception pour le rendre meilleur et plus confortable, mais je pourrais m’habituer.»

Jeudi à l’entraînement, l’attaquant des Capitals de Washington Tom Wilson a porté un maillot muni d’un protecteur pour le cou. Il a dit ne pas avoir ressenti de différence sur la patinoire.

La veille, Vladislav Namestnikov, Cole Perfetti, Nikolaj Ehlers et Rasmus Kupari, des Jets de Winnipeg, l’ont arboré durant les exercices de leur équipe.

Rappelons que Johnson est décédé après avoir reçu un coup de patin d’un adversaire – Matt Petgrave – au niveau de la gorge. Le geste accidentel a entraîné une vague de sensibilisation pour de l’équipement mieux adapté dans tout le monde du hockey.

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