Le parloir: zoom sur les histoires de crimes non résolus

Romans, balados, documentaires, séries télé, vidéos YouTube... Partout à travers le monde, les gens sont fascinés par les histoires de true crime sous toutes ses formes. TVA présente Le parloir, un talk-show qui explore des affaires criminelles non résolues, animée par Félix Séguin et Victoria Charlton.

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Le roi de l’enquête et la reine du true crime

Les corps de police, les Hells Angel, la mafia... le journaliste d’enquête spécialisé en crime organisé Félix Séguin a des contacts dans tous les milieux, autant du côté des forces de l’ordre que du monde criminel. Menant une carrière qui donnerait des sueurs froides à plusieurs, il est l’animateur parfait pour le talk-show Le parloir. Il coanime l’émission avec celle qu’on surnomme «la reine du true crime», l’autrice, animatrice et youtubeuse Victoria Charlton. «Un jour, j’ai reçu un appel de Félix Séguin. Nous nous étions déjà rencontrés, puisqu’il m’avait accordé une entrevue dans le cadre de ma série documentaire Évaporé. Il m’a tout simplement demandé: “Est-ce que ça te tente qu’on anime une émission de télévision ensemble?”. Il n’avait même pas fini de m’expliquer le concept que la réponse était: oui!», partage la jeune femme.

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Garder les cold case actifs

En plongeant dans l’aventure du Parloir, Victoria Charlton n’avait qu’un souhait: traiter de disparitions et de crimes non résolus. «Au-delà de ces histoires, il y a des gens qui vivent des drames humains épouvantables. En présentant des cas québécois irrésolus, on peut faire œuvre utile. Peut-être que quelqu’un, qui n’a pas parlé dans le temps parce qu’il avait peur pour sa vie, détient des informations ou des indices jamais dévoilés qui pourraient faire avancer une enquête. La grande majorité des familles des victimes veulent parler du drame qu’elles ont vécu, pour que leurs proches ne soient pas oubliés et, si possible, pour enfin avoir des réponses. Les corps policiers ne peuvent pas garder tous les cold case actifs, alors c’est un peu le devoir des médias de le faire», explique Victoria.

Accès interdits

Journaliste artistique, Annie-Soleil Proteau a dévoilé une autre facette de sa personnalité lorsqu’elle a produit la série documentaire Famille de criminel, en 2023. «Pendant plusieurs années, j’ai caché que certains membres de ma famille faisaient partie de la haute criminalité. J’ai eu le goût d’en parler récemment, non pas pour glorifier le milieu criminel, mais pour expliquer que ça finit presque toujours à la morgue, et que ça entraîne des victimes collatérales: les parents, les conjointes et les enfants des criminels.» En plus d’être productrice au contenu de l’émission Le parloir, Annie-Soleil sera aussi collaboratrice. «Je présenterai le segment “Accès interdit”, dans lequel j'irai, par exemple, à la rencontre d’un criminel qui opère un laboratoire de drogues de synthèses. Je peux aussi suivre pendant une soirée un membre d’un gang de rue pour en apprendre plus sur sa réalité ou encore accompagner des policiers alors qu’ils arpentent un quartier chaud de la ville de Montréal. L’idée est de montrer les dessous du monde criminel, pour mieux le comprendre.»

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Des témoignages chocs

Les animateurs de l’émission Le parloir recevront des invités qui viendront démystifier certains aspects des milieux criminels et policiers. «Un ex-détenu viendra nous parler de comment la drogue entre dans les prisons. Un médecin légiste nous expliquera en quoi consiste son métier. Même chose pour un spécialiste en scènes de crimes ou un polygraphiste», partage la productrice au contenu Annie-Soleil Proteau.

Psitt... Le chroniqueur judiciaire Claude Poirier aura aussi son segment à l’émission. «Je vais discuter avec mon ami Félix Séguin de différentes histoires criminelles qui ont fait les manchettes. Ce qui est intéressant, c’est que nos conversations seront illustrées par des images d’archives. Vous allez voir qu’à l’époque, montrer une scène de crime sur la page frontispice du journal Allo Police, c’était la norme. On voyait le cadavre, le sang, la saisie de drogue... Bref, l’actualité criminelle était traitée différemment à l’époque», explique l’homme de 86 ans.

Le parloir, dès le 1^er juillet, à TVA.

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