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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Le ministre Bonnardel critique la diffusion médiatique de la «propagande environnementale» des «anarchistes»

Photo Agence QMI, MAXIME DELAND
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Photo portrait de Nicolas Lachance

Nicolas Lachance

2024-10-23T17:26:49Z
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Le ministre de la Sécurité publique François Bonnardel souhaite que les médias n’accordent plus de temps d’antenne à la «propagande environnementale» des manifestants qui bloquent des ponts pour passer leur message.

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Mardi, le ministre a écrit sur X que «donner du temps d’antenne à ces groupes extrémistes, c’est leur donner raison et les encourager à recommencer». 

La déclaration a été dénoncée par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ).

M. Bonnardel a ajouté de l’huile sur le feu mercredi, affirmant qu’il trouvait «plate» que des médias aient joué le jeu des anarchistes en diffusant «l’agenda» et la propagande environnementale de ces anarchistes.

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Capture d'écran
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«Je n’ai aucun problème avec le fait qu’on médiatise, qu’on explique à la population la situation du pont Jacques-Cartier hier matin. Ça va de soi. Maintenant, ce qui pour moi était déplorable, c’est qu’on donne un micro à des anarchistes qui font la promotion de leur propagande environnementale», a-t-il affirmé avant d’entrer au conseil des ministres à Québec.

Des écologistes ont bloqué le pont Jacques-Cartier dans l’espoir d’être entendus tôt mardi matin. Ce coup d’éclat a provoqué le chaos sur les routes et l’ire de dizaines de milliers d’automobilistes en pleine heure de pointe.

Deux individus ont grimpé dans la structure du pont, ce qui a entraîné sa fermeture durant près de six heures pour des raisons de sécurité.

«Ces anarchistes ont foutu le bordel à Montréal hier matin. Il y a 90 000 personnes qui utilisent le pont Jacques-Cartier jour après jour. On peut prétendre qu’il y en a 45 000 qui allaient porter leurs enfants à la garderie, à l’école, allaient à un examen médical, allaient travailler», a-t-il signalé, plaidant que les manifestants ne «comprennent pas les conséquences économiques de ces gestes.» 

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