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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Le Festival international de jazz de Montréal sous le charme de Jeff Goldblum

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
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Photo portrait de Frédérique De Simone

Frédérique De Simone

2025-07-01T03:28:14Z
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Le jazzman et accessoirement vedette hollywoodienne Jeff Goldblum s’est produit lundi soir pour la toute première fois dans la métropole québécoise, dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal (FIJM). 

Accompagné de son Mildred Snitzer Orchestra, qu’il a fondé il y a 30 ans, le pianiste, qui incarne le magicien d’Oz dans le film en deux volets Wicked, a offert une soirée unique, mais aussi pleine de surprises, à la Place des Arts.

Le musicien s’est d’abord présenté sur les planches de la Salle Wilfrid-Pelletier à l’improviste, alors que les techniciens s’affairaient à changer les instruments de la première partie, les lumières de la salle encore grandes ouvertes.

«Bisous, bisous, je t’aime», a-t-il lancé en français à son public en posant le pied sur la scène, interrompant abruptement l’entracte d’avant-concert qui venait à peine de débuter.

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

Enchaînant les anecdotes (plus ou moins efficaces par moments), le comédien de Jurassic Park et du Jour de l’indépendance est tout de même resté sur scène pour meubler la vingtaine de minutes qui lui restait avant le début de son programme, qui s’est ouvert sur son titre The Grease Patrol.

Entre-temps, il a réussi, bien malgré lui, à créer l’un des moments les plus absurdes de ce début du FIJM, faisant chanter d’un seul élan Gens du pays à tous les Québécois présents à la Salle Wilfrid-Pelletier lundi soir, sans vraiment savoir de quoi il s’agissait.

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Saluant l’élan patriotique du public, mais se décrivant aussi comme un late bloomer en la matière, il a ensuite insisté pour que tout le monde entonne l’Ô Canada, en cette veille de journée nationale du déménagement et du renouvellement des baux, louant au passage les exploits du réalisateur Denis Villeneuve, qui réalisera le prochain James Bond.

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

Une fois les lumières tamisées, Jeff Goldblum a été rejoint par le Mildred Snitzer Orchestra, puis a invité plusieurs autres artistes à se joindre à cette grande fête du jazz célébrant le grand répertoire américain, à commencer par la comédienne Khailah Johnson, qui a fait ses débuts cette année à Broadway dans la pièce & Juliette.

La vocaliste a notamment apposé sa voix sur la moitié des chansons présentées au fil de la soirée, dont We’ll Meet Again, Let’s Face the Music and Dance et I Don’t Know Why (I Just Do).

Goldblum, qui n’a quant à lui chanté que sur le dernier titre de son concert, Every Time We Say Goodbye, a aussi fait appel à la jeune sensation du jazz Tyreek McDole pour l’accompagner sur la pièce Every Day I Have the Blues.

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

L’artiste new-yorkais, considéré comme la nouvelle révélation du festival, était d’ailleurs responsable de chauffer la salle avant le début du programme principal.

Le trompettiste Keyon Harrold a lui aussi fait état de son savoir-faire, le temps d’une apparition surprise sur The Kicker de Joe Henderson.

Jeff Goldblum a lancé son troisième album, Still Blooming, à la fin du mois d’avril. 

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