Le Canadien est redevenu l’équipe du Québec
Agence QMI
Les performances en hausse aident certes, mais l’importance accrue du fait francophone dans l’effectif a permis au Canadien de regagner le cœur des amateurs de hockey québécois.
• À lire aussi: «Je ne m’accroche plus vraiment à la possibilité de retourner dans la LNH» – Laurent Dauphin
• À lire aussi: Le CH veut désormais prolonger Mike Matheson
• À lire aussi: Jusqu'ici, Noah Dobson vaut chacun de ses 9,5 M$, et même plus
C’est ce qu’il faut conclure des propos du descripteur des matchs de TVA Sports Félix Séguin, qui croit que le Tricolore est redevenu l’équipe du Québec. Effectivement, en plus des victoires qui se font plus nombreuses depuis la seconde moitié de la dernière campagne, la présence de hockeyeurs d’ici contribuant de manière significative aux succès du club ne passe pas inaperçue.
La vague d’amour ayant déferlé sur la formation montréalaise durant la soirée de mardi au Centre Bell n’est donc guère étonnante.
«Je pense qu'il y a plusieurs éléments pour ça. Premièrement, c'est une bonne équipe qui gagne. C'est rafraîchissant, ça fait du bien. Le fait français demeure et il va toujours demeurer important, a d’abord rappelé Séguin lors de l’émission JiC mercredi. Mike Matheson et Alexandre Carrier en arrière jouent un rôle important, Zachary Bolduc est le meilleur buteur avec Cole Caufield, tandis que Samuel Montembeault est le gardien numéro 1.»
«Pendant trop longtemps, cette organisation avait des francophones, des Québécois qui portaient le chandail et qui jouaient sur le quatrième trio. Ils étaient dans les gradins et répondaient aux questions des journalistes, même s’ils n’avaient pas de véritable impact.»
À VOIR EN VIDÉO PRINCIPALE.
En plus, les patineurs nés ailleurs fournissent un effort pour émettre quelques mots dans la langue de Molière.
«En avoir plus, je trouve ça important, tout comme Nick Suzuki qui a livré sa première entrevue en français. On a entendu Ivan Demidov dans son point de presse avec Anthony Martineau prononcer des mots en français [...]», a ajouté le journaliste en évoquant des joueurs de l’époque glorieuse du CH comme Bob Gainey et Ken Dryden qui étaient capables de communiquer dans la langue officielle du Québec.