La solution parfaite pour remplacer votre vieux paillis de cèdre

Les paillis constitués de bois raméal de saule fragmenté offrent de nombreux bénéfices. En fait, ils ont si peu d’inconvénients qu’on peut affirmer qu’ils sont supérieurs aux paillis faits de copeaux de conifères tel le fameux paillis de cèdre.

Le bois raméal de saule fragmenté est composé de copeaux de jeunes branches de saule. Il est jaune brunâtre à l’application, mais il prend une teinte plus grise avec le temps. Puisque les copeaux sont finement déchiquetés, le bois raméal de saule fragmenté est un paillis plutôt esthétique qui donne une allure naturelle et champêtre aux plantations.

Nombreux bénéfices

L’utilisation dans un jardin d’un paillis organique tel que le bois raméal de saule fragmenté Ramo permet de reproduire un phénomène observé en nature. Dans une forêt, les feuilles mortes qui tombent au sol permettent d’augmenter le taux d’humidité du sol et, puisqu’elles se décomposent lentement, elles forment de l’humus, une substance essentielle à la croissance et au développement des végétaux qui y vivent.

À l’instar des feuilles mortes, le paillis organique fait de bois raméal de saule fragmenté agit de façon très positive sur le sol et les plantes. D’abord, il limite la croissance des herbes indésirables. Il aide également à maintenir une humidité constante dans le sol et, par conséquent, à réduire les arrosages.

Tout comme les feuilles mortes, le bois raméal de saule fragmenté se décompose pour former de l’humus qui contient des éléments nutritifs essentiels aux plantes. De plus, ce paillis est particulièrement bénéfique pour la vie microbienne dans le sol. En effet, il a une grande capacité à stimuler la prolifération des micro-organismes utiles (bactéries, champignons, algues, etc.).

Le bois raméal de saule fragmenté sert aussi de couverture thermale puisqu’il diminue les écarts de la température du sol entre le jour et la nuit et entre les saisons, permettant ainsi de protéger les racines des plantes contre les effets du gel et du dégel. Finalement, ce paillis organique empêche l’érosion du sol par le vent et la pluie.

Épaisseur suffisante

Pour la plupart des nouvelles plantations, une épaisseur de paillis de bois raméal de saule fragmenté de 5 à 7 cm est suffisante. Les années subséquentes, lorsqu’il manque de paillis dans les plates-bandes, on peut en ajouter au besoin.

Le paillis ne doit toutefois pas toucher directement le tronc des arbres et des arbustes, un espace d’environ 2 à 3 cm doit être laissé entre le paillis et le collet du tronc de chaque plante. Il est préférable de repousser le paillis de quelques centimètres autour de la base des végétaux ligneux de façon à éviter la pourriture de leur collet et à ne pas nuire à leur croissance.

Privation d’azote

Lorsque les paillis organiques sont dégradés par les micro-organismes du sol, cela crée une carence en azote durant les premières semaines de la décomposition. Pour bien décomposer la matière ligneuse dont sont constitués les paillis, les micro-organismes doivent consommer l’azote du sol au détriment des plantes. Par contre, ce phénomène s’estompe au bout de quelques semaines et le paillis, alors transformé en humus, fournit de l’azote.

Bien que ce phénomène soit plus faible avec le paillis de bois raméal de saule qu’avec le paillis de cèdre, afin d’éviter tout ralentissement de la croissance des plantes, il est donc préférable d’appliquer du compost à leur base avant de mettre le paillis, de façon à fournir une quantité d’azote qui subviendra à leurs besoins durant la période de carence provoquée par la décomposition du paillis.

Géotextile à proscrire

Contrairement aux paillis minéraux tels que les pierres décoratives qui doivent toujours être disposées sur une membrane géotextile de façon à éviter la pousse des herbes indésirables, il est préférable de placer les paillis composés de bois raméal de saule fragmenté directement sur la surface du sol, sans géotextile.

Les membranes géotextiles sont des toiles perméables à l’air et à l’eau spécialement conçues pour recouvrir le sol des plantations; on les appelle communément couvre-parterres. Malgré tout, l’eau, l’air et les éléments nutritifs se rendent moins facilement au sol lorsqu’ils ont à traverser une membrane géotextile en plus d’une couche de paillis ou de pierres.

Vous aurez également plus de difficulté à travailler la terre d’une plate-bande ou à ajouter du compost et des fertilisants au pied des plantes quand une membrane géotextile recouvre le sol. De plus, le géotextile empêche certains animaux comme les vers de terre de se nourrir de feuilles mortes et d’autres matières organiques.