La mère de Brad Marchand a eu de la difficulté à contenir ses émotions: on a vu de qui il retient

Jonathan Bernier
EDMONTON | En procurant la victoire aux Panthers de façon aussi dramatique, Brad Marchand a jeté un froid glacial à l’intérieur du Rogers Place.
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D’une ambiance de Mardi gras, on est passé à celle d’un salon funéraire en l’espace d’une seconde. À l’exception de la section dans laquelle était assise la mère du héros de la rencontre.
Émotive, maman Marchand hurlait à pleins poumons pendant que son mari tentait de la contenir un peu.
Brad Marchand's mom was LOVING her son's double OT winner 🤩 #StanleyCup pic.twitter.com/I3O9Wl2jki
— NHL (@NHL) June 7, 2025
« C’est le genre de mère à qui il faut mettre une muselière, a lancé le Néo-Écossais, provoquant une hilarité généralisée. Elle peut devenir pas mal excitée pendant les matchs.»
Puis, plus sérieusement, il a poursuivi : « Aucun joueur ne peut nier que ses parents, en raison des sacrifices qu’ils ont faits, sont la raison principale de leur présence dans cette ligue. C’est spécial d’avoir [marqué ce but] devant elle. J’espère que d’autres beaux souvenirs nous attendent. »
Sur le banc des Panthers aussi, ça hurlait fort, surtout qu’il a fallu quelques secondes aux coéquipiers de Marchand pour réaliser que la rondelle avait bel et bien traversé la ligne rouge.
« C’est tellement un sentiment enivrant. On a travaillé tellement fort, a indiqué Matthew Tkachuk. Je trouve qu’on a joué deux bons matchs, mais les Oilers forment également une bonne équipe. Ça pourrait être 2 à 0 pour nous, mais ça pourrait également l’être pour eux. »
Le héros attendu
On peut comprendre le bonheur des Panthers. C’était la sixième fois de l’histoire que les deux premiers matchs de la finale se décident en prolongation. Lors des trois occasions où la même équipe a remporté les deux rencontres, elle a éventuellement soulevé la coupe Stanley.
D’ailleurs, dans le vestiaire des visiteurs, personne n’était surpris de l’identité du héros de la rencontre.
« C’est un compétiteur, un joueur des grandes occasions, a indiqué Seth Jones. Il apporte tellement d’énergie à notre équipe. Tant sur la patinoire qu’à l’extérieur. D’ailleurs, vous avez pu le constater ce soir. »
« Brad vit et meurt avec sa façon de jouer. Il n’a jamais peur de commettre une erreur, a mentionné Evans Rodrigues. Il saute sur la glace et il donne tout ce qu’il a. On a besoin qu’il continue de faire ça. »
Un vieux modèle à suivre
Marchand est devenu, à 37 ans, le plus vieux joueur de l’histoire de la LNH à marquer un but en infériorité numérique et un autre en prolongation dans une finale de la coupe Stanley.
« Même s’il est très vieux, il continue de travailler fort et cherche toujours à s’améliorer, a déclaré Aleksander Barkov, pince-sans-rire. Il ne rate aucun entraînement, même les optionnels. C’est contagieux. Tu veux travailler aussi fort que lui. »
Rappelons qu’il a terminé sa soirée de travail avec 22 minutes de temps de jeu. Pas mal pour de vieilles jambes comme les siennes.
« Je pense qu’il pourrait jouer de cette façon jusqu’à 47 ans. Quand on y pense, il a marqué deux de nos plus gros buts depuis le début des séries », a déclaré Tkachuk, faisant allusion au but contre les Maple Leafs.