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L'article provient de TVA Nouvelles

La loi 2 va «recréer des déserts médicaux», craignent les coopératives de santé

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Simon Gamache Fortin

2025-12-06T13:16:14Z
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Les coopératives de santé sont préoccupées par l’imposition de la loi 2 qui pourrait avoir des répercussions importantes sur les services offerts, dès le 1er janvier.

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Certains de ces établissements, qui offrent des services de proximité en région, pourraient fermer à cause de départs de médecins. Des «déserts médicaux» pourraient ainsi en résulter.

On compte 40 coopératives de santé dans la province; 245 médecins omnipraticiens et 39 médecins spécialistes y pratiquent.

Selon la Fédération québécoise des coopératives de santé, 20% des médecins ont indiqué qu’ils vont cesser de pratiquer en coopérative dès janvier 2026 si la loi demeure en vigueur.

300 000 patients sont suivis dans ces coopératives. Plusieurs d’entre eux sont d’ailleurs préoccupés.

Capture d'écran TVA Nouvelles
Capture d'écran TVA Nouvelles

La Fédération québécoise des coopératives de santé demande la suspension de l’application de la loi qui change le mode de rémunération des médecins et qui leur fixe des cibles de performance.

Les coopératives de santé ont vu le jour pour combler des lacunes du système de santé dans certaines régions et pour offrir des services de proximité à la population.

«Si on craint de perdre ces médecins-là, soit qu’ils quittent ou peu importe, on va recréer des déserts médicaux, parce que, souvent, les coopératives de santé sont dans des secteurs où il y avait un manque à ce niveau-là. Malheureusement, on se retrouve en 2025-2026 où là, la crainte revient. On se dit la coopérative, on se dit, si on perd des médecins, on perd des loyers, parce que les médecins louent les loyers chez nous. Si on perd des médecins, malheureusement, on risque d’avoir de nos membres qui vont nous délaisser», affirme la présidente de la Fédération québécoise des coopératives de santé, Marie-Claude Vachon.

À la Fédération québécoise des coopératives de santé, on est convaincu que ce modèle de clinique est une solution prometteuse en région pour offrir des services de santé de proximité.

L’organisation souhaite que les négociations entre les fédérations et le gouvernement aboutissent.

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