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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Négociations rompues avec la FMOQ: «On a eu beaucoup d'ouverture à la table», estime France-Élaine Duranceau

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Photo portrait de Dominique Plante

Dominique Plante

2025-12-05T02:24:10Z
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La présidente du Conseil du trésor, France-Élaine Duranceau, estime que son gouvernement a fait preuve de souplesse à la table de négociations, contredisant les déclarations de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ).

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Le président de la Fédération, Marc-André Amyot, a annoncé, jeudi matin, l’interruption des négociations avec le gouvernement, à peine une semaine après leur reprise.

La Coalition avenir Québec (CAQ) a notamment été accusée de ne pas avoir de «marge de manœuvre», alors que les deux parties s'opposent sur de nombreux éléments de la Loi 2 sur la rémunération des médecins.

«On a eu beaucoup d'ouverture à la table», s’est défendue la ministre Duranceau en entrevue à l’émission Le Bilan, jeudi soir.

«[Premièrement], on a confirmé qu'on est prêt à amender la loi 2, a-t-elle poursuivi. Deuxièmement, toute la notion de vulnérabilité, de pastilles de couleur, on a entendu les commentaires qui sont très légitimes dans la plupart des cas et ce sont des éléments qui sont discutés à la table.»

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La ministre affirme également être «ouverte» à la proposition de la FMOQ sur la mise en place d’un comité de transition.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«On est conscients qu'il manque des ressources, a-t-elle indiqué. [Il faut] s'assurer que toute cette nouvelle façon de prendre en charge les Québécois et de rémunérer les médecins, soit faite de manière harmonieuse et puis graduelle pour que ça fonctionne.»

La députée de Bertrand affirme avoir parlé à des médecins de sa circonscription, située à cheval entre Lanaudière et les Laurentides.

«Ils m'ont expliqué plein de problématiques et de difficultés en lien avec ce qui est proposé, a-t-elle conclu. Tous ces éléments-là sont amenés à la table, pourront être ajustés graduellement s'il le faut. On veut que ça soit réaliste, atteignable, puis qu'ultimement, on atteigne notre objectif d'augmenter la prise en charge d'un plus grand nombre de Québécois.»

Rappelons que la Loi 2 entrera en vigueur le 1er janvier prochain.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

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