«Je ne suis pas une mère célibataire»: Sophie Grégoire se confie sur sa nouvelle vie
Clin d'oeil
Sur le plateau intimiste du podcast Arlene is Alone, Sophie Grégoire Trudeau s’est livrée avec la franchise sensible qu’on lui connaît. Au cœur de cette conversation: sa relation actuelle avec l’ancien premier ministre Justin Trudeau, et la manière dont ils réinventent ensemble la notion de famille après leur séparation.
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En août 2023, après 18 ans de mariage, le couple annonçait sa rupture. De leur histoire sont nés trois enfants — Xavier, Ella-Grace et Hadrien — qui demeurent aujourd’hui le centre d’un équilibre familial qu’ils s’efforcent de préserver.
«Je ne suis certainement pas une mère célibataire», confie-t-elle à l’auteure et personnalité médiatique Arlene Dickinson. «Je suis en partenariat avec un père qui aime profondément ses enfants et qui est très présent pour eux.» Une déclaration qui résume la philosophie Grégoire-Trudeau: lucide, nuancée, imperturbablement tournée vers le bien-être des siens.
Elle évoque les années traversées sous les projecteurs de la vie politique, ce tourbillon où les repères familiaux doivent constamment s’adapter. «En politique, tout change... on est très souvent absent de la maison», dit-elle, rappelant aussi combien la vie publique impose «une surveillance», «un stress physique et psychologique et des problèmes de sécurité» que la famille doit porter en bloc. «Nous avons élevé ces enfants ensemble», insiste-t-elle.
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Et malgré les chemins désormais parallèles, une unité demeure: «Nous menons des vies séparées, mais nous avons une seule vie de famille. Une décision consciente commune de notre famille est notre plus grande création et nous allons la nourrir ensemble, même si nous suivons des chemins de vie différents.»
Sophie Grégoire décrit alors, sans fard, le quotidien de cette coparentalité moderne, où la communication devient une seconde nature. «Nous nous appelons. Nous nous envoyons des messages textes du genre: “Salut, je sais que tu n'es pas là, mais voilà ce qui se passe”, raconte-t-elle. Nous essayons vraiment de créer une cohésion afin que les enfants la ressentent.»
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Évoquant le regard public — parfois intrusif — qui s’invite dans leur intimité, elle aborde aussi la récente relation amoureuse de Justin Trudeau avec la chanteuse américaine Katy Perry. Une réalité médiatisée qu’elle analyse avec maturité: «Nous sommes des êtres humains et certaines choses nous affectent... La façon dont vous réagissez à ces choses est votre décision.»
Alors qu’elle se décrit comme une «personne au cœur très tendre», elle revendique l’importance de s’autoriser à ressentir pleinement: «Je me permets de ressentir. Je me permets d'être déçue par quelqu'un. Je me permets d'être en colère, d'être triste... Je sais pertinemment à quel point il est important, en tant que défenseure de la santé mentale, de ressentir ces émotions.»
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Et, comme un mantra, elle conclut sur ce qui guide ses choix, ses gestes, son équilibre:
«À la fin de la journée, quand vous allez vous coucher, vous vous demandez: “Qu'ai-je fait dans cette situation pour prendre soin de moi-même? Et pour être le meilleur parent possible?”»