«J’ai tellement d’admiration pour ce parcours-là» – Lou-Adriane Cassidy, admirative de la carrière de sa maman, Paule-Andrée Cassidy

Frédérique De Simone
En six ans, l’autrice-compositrice-interprète Lou-Adriane Cassidy a livré quatre albums, dont deux en l’espace de trois mois, soit Journal d’un Loup-Garou et Triste Animal.
Complètement différents l’un de l’autre, ces deux derniers opus lui ont permis de se tailler une place dans le cœur du public, mais aussi — et surtout — de se découvrir en tant qu’artiste, a-t-elle indiqué à Mélanie Maynard, jeudi soir, à l’émission Sucré Salé.
«Ces deux albums-là m’ont permis d’éclore aux yeux du public, mais à mes propres yeux aussi, dans mon rapport à la créativité et à ce que j’ai de plus en plus envie de laisser dans la longévité. Cette question-là arrive quand tu en es à ton quatrième album», lui a-t-elle dit.
D’un côté, Journal d’un Loup-Garou a nécessité un travail minutieux au niveau des arrangements et de l’écriture, s’échelonnant sur 60 mois de studio. Le suivant a pour sa part été enregistré en seulement quatre jours, en mode «tout le monde ensemble», sans superpositions des pistes.
«C’était vraiment un moment pur de musique», a fait valoir la musicienne.
Révélée lors de la quatrième saison de La Voix, Lou-Adriane Cassidy s’est récemment produite sur les plus grandes scènes des Francos de Montréal, un moment dont elle avait longtemps rêvé.
«Quand j’étais ado, j’avais une espèce de passion pour ces trucs-là grand public. J’avais des rêves de star et de grosses scènes», a-t-elle confié à Mélanie Maynard, exprimant par la même occasion toute son admiration pour la carrière plus discrète et indépendante que sa mère, Paule-Andrée Cassidy, a menée.
«J’ai tellement d’admiration pour ce parcours-là, de savoir que c’est possible aussi, et de ne pas grandir dans un contexte où on me dit “tu vas être une star”. C’est très réaliste comme façon de voir tout ça. Il faut que tu travailles, il faut que tu sois conscient de la job administrative aussi», a-t-elle poursuivi, ajoutant que c’est en voyant sa maman rouler sa bosse qu’elle a appris à devenir productrice de ses propres projets.