Bruno Marchand ne s’inquiète aucunement de l’absence de consensus en rapport avec les trois scénarios d’insertion du tramway dans le secteur du collège Saint-Charles-Garnier, dans le quartier Saint-Sacrement.  

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C’est ce que le maire de Québec a mentionné jeudi matin, en impromptu de presse, au lendemain d’un atelier au cours duquel une centaine de citoyens étaient fortement divisés sur le scénario à privilégier.

«Ne pas arriver à un consensus, ce n’est pas vraiment une mauvaise chose. Ça permet aussi de démontrer la pluralité des voix et qu’à travers les différents scénarios, il y a des choix et des renoncements à faire. On a besoin de discuter dans la nuance et de voir la perspective des autres», a laissé tomber le maire Marchand. 

D’après lui, l’exercice de «conciliation des priorités» est fort «complexe», ce qui peut amener ce genre de divisions.  

Ce dernier n’a d’ailleurs exclu aucun des scénarios qui sont sur la table, même s’il a noté que celui prévoyant la disparition d’une station de tramway dans ce secteur a semblé recueillir moins d’adhésion populaire.  

Une décision à prendre 

L’administration Marchand prendra ses responsabilités en tranchant à partir du 8 mai, soit à la date de la fin de la consultation en ligne qui doit être lancée demain (vendredi).  

«Au final, même si le questionnaire était très partagé, on aura une décision à prendre. C’est ce que les gens attendent des politiciens. Si la décision ne va pas de soi, on va la prendre. On va assumer notre rôle», a assuré le maire de Québec.  

Les citoyens sont appelés à se prononcer sur 3 scénarios distincts : La rue partagée, la disparition d’une station de tramway ou le retrait des voies de circulation automobile sur une courte portion du boulevard René-Lévesque. 

Chacun de ces choix d’insertion comporte son lot d’avantages et d’inconvénients notamment sur l’enjeu du nombre d’arbres à abattre.   

Après la séance de mercredi soir, un atelier virtuel sur le même sujet aura lieu ce jeudi soir. Une centaine de personnes y sont inscrites pour le moment.