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L'article provient de TVA Nouvelles

Une salle très divisée sur l'insertion du tramway

Illustration Ville de Québec
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Taïeb Moalla | Journal de Québec

2022-04-21T15:40:40Z
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L’insertion du tramway dans le secteur du collège Saint-Charles-Garnier, à Saint-Sacrement, divise fortement la population de Québec. Aucun consensus ne s’est dégagé mercredi soir durant l’atelier organisé par la Ville de Québec pour peser les pour et les contre des trois scénarios envisagés. 

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Une centaine de personnes, dont une majorité de résidents du secteur, étaient divisées sur plusieurs tables.

Elles ont débattu des différents scénarios qualifiés d’emblée «d’imparfaits» par l’administration Marchand. 

Trois scénarios

Le scénario 1 prévoit la mise en place d’une rue partagée dans le secteur avec une vitesse de circulation automobile réduite.

Le scénario 2 suppose le retrait de la station du tramway qui doit normalement être construite devant le collège.

Le scénario 3 retirerait carrément les voitures sur un court tronçon du boulevard René-Lévesque.

Au fil des interventions citoyennes, le scénario 1 de la rue partagée semblait, tout de même, réunir une courte majorité d’appuis.

Même s’il s’agit du scénario qui prévoit le plus d’abattage d’arbres (32 en tout), plusieurs l’ont défendu en expliquant que c’est «un bon compromis» entre le tramway et la circulation routière.  

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Le scénario 3 du retrait des voies automobiles avait également des adeptes. «Si ça peut foutre le bordel avec les autos, tant mieux», a lâché un de ses partisans.

Moins populaire, le scénario 2 du retrait d’une station de tramway a tout de même été défendu par quelques personnes qui y ont vu un «compromis» acceptable pour une meilleure insertion du tramway.

Préoccupation commune

Quelle que soit l’option privilégiée, l’enjeu de la circulation de transit est revenu régulièrement dans les interventions.

Plusieurs riverains ont dit craindre une importante augmentation du trafic sur les rues perpendiculaires au boulevard René-Lévesque lors de l’avènement du tramway. 

Certains intervenants ont par ailleurs tenu à dire qu’ils étaient opposés au tramway et qu’ils préféraient un métro.

Le maire de Québec, Bruno Marchand, a assisté à une partie de la soirée. Il a prononcé un court discours dans lequel il a avoué «qu’il n’y a pas de choix facile», mais qu’on possède «le génie collectif» qui permettra de faire les bons choix.

L’administration Marchand attendra la fin de la consultation en ligne – du 22 avril au 8 mai – avant de faire connaître le scénario qu’elle préfère.

Plus tôt en journée, le maire Marchand a rencontré son homologue de Lévis, Gilles Lehouillier. Selon un compte-rendu sommaire, on a appris qu’il a été question d’améliorer le service de transport en commun aux citoyens et d’intégration tarifaire des deux sociétés de transport. 

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