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L'article provient de TVA Sports
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Un bilan positif grâce à Nick Suzuki: l’attaquant du Canadien possède l’étoffe d’un grand capitaine

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-05-02T15:14:08Z
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Si le Canadien est parvenu à se qualifier pour les séries éliminatoires lors du tout dernier match du calendrier régulier, il le doit en grande partie à Nick Suzuki.

Lors des 26 derniers matchs de la saison, le capitaine du Tricolore a pris les choses en main en récoltant 37 points en 26 matchs. La quatrième récolte la plus productive du circuit Bettman au cours de cette période.

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En cours de route, il a inscrit 15 buts, dont quatre gagnants. Des statistiques dignes d’un gars au sommet de son art et en pleine possession de ses moyens. Et pourtant.

«J’ai joué en dépit de quelques bobos au cours des dernières semaines de la saison et des séries», a lancé l’attaquant de 25 ans, sans entrer dans les détails.

«Si on avait réussi à assurer notre place en séries plus tôt, j’aurais peut-être pris un peu de repos. Mais je n’avais pas cette option, a-t-il poursuivi. Je voulais faire tout en mon possible pour aider l’équipe. Et ça a marché.»

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Depuis qu’il a disputé son tout premier match dans le circuit Bettman, le 3 octobre 2019, l’Ontarien n’a pas raté une rencontre. On parle de 455 matchs consécutifs, la troisième plus longue séquence parmi les joueurs actifs. Séquence sur laquelle il aurait été prêt à faire une croix.

«Je ne sais pas à quel point ça aurait joué dans la décision. La séquence de l’homme de fer, c’est tel que tel. Ce que je souhaite surtout, c’est être disponible le plus possible», a-t-il souligné.

Un rôle qui lui tient à cœur

Voilà qui démontre encore plus le type de meneur qu’il est.

À sa troisième saison avec la lettre C cousue sur son chandail, Suzuki a pris du galon dans son rôle de capitaine. Ce n’est pas n’importe qui qui aurait pu convaincre son directeur général de laisser l’équipe intacte à la date limite des transactions.

Et de répondre de la façon dont il l’a fait.

À ce propos, il assure se sentir de plus en plus à l’aise dans son rôle de successeur à Shea Weber.

«On est passé à travers plusieurs choses en cours de saison, donc ce fut une grande année d’apprentissage, a-t-il indiqué. Il y a beaucoup de responsabilités connexes. Je dois m’assurer du bien-être de mes coéquipiers et entretenir les liens avec la direction. J’ai le sentiment que je m’améliore année après année.»

On peut s’attendre à ce qu’il ait son mot à dire dans les décisions que prendra la direction au cours de la saison morte.

Le rêve olympique

Par ailleurs, c’est en raison de ces petits bobos que Suzuki pourrait une fois de plus faire l’impasse sur le Championnat du monde, qui se mettra en branle le week-end prochain.

«J’ai reçu une invitation, mais je dois obtenir le feu vert de l’équipe. »

Cette fois, il espère que cette possible absence ne le privera pas d’une occasion de représenter le Canada aux Jeux olympiques prévus en février. Son absence au tournoi de l’an dernier avait incité les dirigeants de la formation canadienne à ignorer sa candidature pour la Confrontation des 4 nations.

«Je rêve aux Olympiques depuis que je suis enfant, a-t-il déclaré. J’ai prouvé ce que je peux faire comme joueur. J’ai amené mon jeu à un autre niveau dans le dernier droit de la saison et dans les séries.»

«Si je connais un bon début de saison, je me placerai en position pour mettre mon nom dans le chapeau», a-t-il ajouté.

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