Cole Caufield: «Je vais garder le pied sur l’accélérateur»
Dave Lévesque
Cole Caufield a connu sa meilleure saison en carrière à tous les égards, mais ce n’est peut-être que le commencement pour lui.
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À l’image de ses coéquipiers, l’Américain a rencontré les journalistes lors du bilan de saison du Tricolore, vendredi à Brossard. S’il a noté les performances des siens au-delà des attentes, il a aussi exprimé son désarroi quant à l’élimination du club au premier tour.
«Je crois avoir beaucoup progressé cette année, a reconnu Caufield très sobrement. Je crois que je peux toujours faire un plus gros pas, mais il faut s’améliorer chaque année afin d’avoir plus d’impact, et je crois avoir été en mesure de le faire sur une base constante cette année et je veux continuer dans la même veine la saison prochaine.»
Caufield a récolté 37 buts et 33 passes cette saison et, à 24 ans, il est le cadet de Nick Suzuki d’un an. L’attaquant américain avoue s’inspirer de son partenaire de trio.
«On voit le travail qu’il fait et le succès qu’il obtient, alors je vais garder le pied sur l’accélérateur. Jouer avec lui me permet de développer mon jeu et nous apprenons beaucoup l’un de l’autre. D’un point de vue personnel, j’aimerais pouvoir atteindre le même niveau de production que lui d’ici un an ou deux.»
Jeune vétéran
Dans une équipe dont la moyenne d’âge se situe sous les 26 ans, on ne peut plus dire que Caufield fait partie des jeunes malgré ses 24 ans. Qu’en est-il de son état d’esprit?
«L’important, c’est de continuer à progresser comme meneur et comme coéquipier. Je veux seulement continuer à aider le groupe et à le pousser, et il y a beaucoup de leaders dans cette équipe», a commencé Caufield sans vraiment répondre à la question.
«Je suis peut-être un vétéran quand on compare avec d’autres joueurs de l’équipe, j’ai un peu plus d’expérience, mais nous sommes tous dans le même bateau.»
C’est finalement Joel Armia qui a fourni la réponse.
«D’une certaine manière, j’ai l’impression que Suzy [Nick Suzuki] et lui sont déjà des vétérans par la manière dont ils jouent et sont capables de faire la différence. Cole est un vétéran dans le sens où il mène par l’exemple, je n’ai pas l’impression qu’il fait partie des jeunes.»
Faire sa place
Si Caufield n’a pas à s’inquiéter pour son avenir avec le Canadien, il désire s’établir parmi les meilleurs attaquants américains, et à cet égard, il sait qu’il doit prendre les bouchées doubles. Après tout, il a été ignoré lors de la Confrontation des 4 nations.
Une première étape serait de représenter son pays au Championnat du monde ce printemps, mais ce n’est pas encore fait.
«Je ne suis pas encore sûr [d’y aller], la saison vient de finir. Évidemment, mon rêve est de jouer aux Jeux olympiques», a admis Caufield, qui reconnaît que le Championnat du monde serait justement une occasion de mousser sa candidature.
«En fin de compte, ils veulent les meilleurs joueurs américains. Les Jeux sont encore loin, mais je vais essayer de continuer de progresser au cours de l’été et de la saison à venir», a simplement avancé Caufield en évitant une fois de plus la question.