« Il est très grave de faire des déclarations comme celles du président » : Diane Lamarre commente la prise de Tylenol chez les femmes enceintes
Équipe Salut Bonjour
La Maison-Blanche a récemment suscité une vague de réactions en suggérant que la prise de Tylenol (acétaminophène) pendant la grossesse pourrait être liée à l’autisme. On en parle avec Diane Lamarre.
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«N’en prenez pas! a plaidé lundi Donald Trump dans une conférence de presse à la Maison-Blanche. Ce n’est pas bon.»
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rapidement réagi pour rappeler qu’aucune donnée scientifique solide ne confirme un lien entre acétaminophène et autisme. À l’heure actuelle, ce médicament est le plus recommandé aux femmes enceintes pour la douleur et la fièvre; l’ibuprofène (Advil) est déconseillé. Notre collaboratrice explique qu'il reste le médicament le plus sûr comparé à d’autres analgésiques.
Par ailleurs, le président Trump a fait un lien avec les vaccins, plaidant que des groupes comme les Amish n’ont aucun cas d’autisme, un mythe réfuté depuis longtemps. Il a aussi suggéré fortement de séparer les doses de vaccins auprès des enfants pour mieux les protéger.
« C’est un mépris et une incompréhension totale de ce qu’est la science. Moi, je pense à toutes les femmes qui ont un enfant atteint d’un trouble du spectre de l’autisme, et qui sont déjà trop souvent accablées d’un sentiment de culpabilité injustifié... Il est très grave de faire des déclarations comme celles du président. »
Vaccin
Dans la même lignée de protection de la santé sexuelle, elle rappelle l’importance du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH).

Le VPH existe sous plusieurs formes :
- Types à faible risque : généralement bénins
- Types à haut risque : liés à plusieurs cancers, dont le cancer du col de l’utérus.
En fait, 99 % des cas de cancer du col sont causés par le VPH, et le virus peut également être associé à neuf autres cancers : amygdales, cordes vocales, langue, gorge, anus, col de l’utérus, vulve, vagin et pénis. La prévention via le vaccin est donc essentielle. Au Québec, le vaccin est gratuit pour les jeunes de 9 à 20 ans, ainsi que pour les 21-45 ans immunodéprimés ou porteurs du VIH. Les campagnes scolaires ciblent les élèves de 4e année primaire, idéalement avant tout contact avec le virus, afin d’assurer une efficacité maximale.
Diane insiste sur le fait que le virus peut rester endormi longtemps dans l’organisme, et que le vaccin protège contre les types de VPH auxquels l’individu n’a pas encore été exposé, tout en aidant à prévenir la réinfection.
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