Hécatombe chez les mairesses du Québec: la politique «plus sale» et «plus violente» pour les femmes
TVA Nouvelles
En annonçant qu’elle ne briguera pas de troisième mandat, Valérie Plante a ajouté son nom à une longue liste de mairesses québécoises qui ont décidé de quitter la politique municipale au cours des dernières années.
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En février, la mairesse de Gatineau, France Bélisle, a démissionné moins de trois ans après avoir été élue. Trois mois plus tard, la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, a indiqué qu’elle ne solliciterait pas un second mandat. En juillet, c’est la mairesse de Percé, Cathy Poirier, qui quittait son poste.
Il y a près d’un an, la jeune mairesse de Chapais, Isabelle Lessard, a démissionné en raison d’un choc post-traumatique causé par la gestion de crise des feux de forêt dans sa région.

«Il y a une proximité avec le monde municipal qui rend cette violence, ce ressac encore plus intense», a mentionné la chroniqueuse Emmanuelle Latraverse au TVA Nouvelles.
Selon celle-ci, les rapports de cliques sont plus difficiles dans le monde municipal en l’absence de partis dans la majorité des villes.
Néanmoins, la politique demeure un milieu particulièrement hostile pour les femmes, croit Emmanuelle Latraverse.
«Je pense qu’on est encore dans une époque où, malheureusement, les femmes politiciennes en mangent une pas mal plus sale, pas mal plus violente et parfois, pas mal plus difficile», soutient-elle.