Pistes cyclables contre circulation: le «grand malentendu» qui a marqué Montréal sous Valérie Plante, soulève le président de la Chambre de commerce

Quoiqu’il soit trop tôt pour définir le legs de Valérie Plante, le président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a dressé un bilan mi-figue mi-raisin à la mairesse de la métropole qui a annoncé, mercredi, qu’elle ne briguera pas de troisième mandat.

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«Les gens sont en colère, se déplacer à Montréal est compliqué», affirme Michel Leblanc en entrevue sur les ondes de LCN, mercredi après-midi. «La fluidité à Montréal est très problématique.»

Ce dernier croit justement qu'il y a eu un «grand malentendu» entre M^me Plante et la population sur cette définition de la «fluidité» de la circulation.

«La mairesse s'est présentée comme la mairesse de la mobilité, puis pour elle, ça voulait dire la mobilité active, les pistes cyclables, alors qu'on aurait voulu, je pense, une mairesse de la fluidité, qui aurait fait en sorte qu'on pourrait circuler à Montréal de façon sécuritaire, mais quand même avec du mouvement dans la circulation», soutient M. Leblanc.

Et l’invité ne soulève pas qu’un problème lié à la gouvernance de Valérie Plante.

«La construction résidentielle n'est pas au rendez-vous, ajoute-t-il. On est en pénurie de logements, très grave. Il faut que ça démarre, puis je dirais un sentiment d'insécurité au centre-ville qui est grandissant.»

Mais il ne va pas non plus sans nommer les succès de la mairesse.

«Dans les choses positives, Valérie Plante et Projet Montréal ont mis de l'avant l'importance de la qualité de vie dans les arrondissements, mentionne-t-il. Moi, je l'ai souvent dit, je trouvais que la mairesse était une très bonne mairesse d'arrondissements, avec son équipe qui s'est préoccupée de la sécurité aux abords des écoles, de la canopée, des espaces verts.»

Futur candidat à la mairie?

M. Leblanc est toutefois très clair quant à ses intentions de faire le saut en politique.

«Encore aujourd'hui, je ne vous cacherai pas, des gens m'ont envoyé des messages, m'ont posé la question, confie-t-il. Ce n'était pas mon intention dans ma carrière de devenir maire. Et donc, je ne me vois pas solliciter le mandat dans la prochaine année. Et je suis, comme tout le monde, très curieux de voir ceux qui vont vouloir se présenter.»

«Moi, je suis confiant qu'il y a de très bons candidats et candidates qui vont émerger, assure-t-il. Je pense qu'il y a des défis majeurs à Montréal qui sont non résolus. Donc, il faut agir dans la prochaine année, puis il faudra avoir un bon maire ou une bonne mairesse pour la suite des choses.»

Voyez l’entrevue intégrale de Michel Leblanc dans la vidéo ci-dessus