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Culture

Habité par la passion héritée de sa famille italienne, Jean-Sébastien quitte «MasterChef» avec fierté

«MasterChef Québec», du lundi au mercredi à 19 h 30 et le dimanche à 20 h 30, à TVA et sur TVA+

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Marjolaine Simard

2025-12-02T01:05:00Z
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Jean-Sébastien a impressionné les juges tout au long de la saison et s’est révélé un véritable virtuose des sauces. Ce lundi, le candidat médecin a quitté la cuisine de MasterChef Québec avec émotion et satisfaction. Il nous raconte son parcours, une expérience qui promet de transformer sa vie.

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Jean-Sébastien, on sait que cette semaine tu as cuisiné alors que tu étais blessé au dos...

J’ai été obligé de travailler plus lentement. Et étonnamment, ce ralentissement m’a fait du bien. Je sentais moins la pression et j’étais plus concentré. Martin m’a même lancé: «Tu devrais avoir mal au dos plus souvent!» Ça m’a fait sourire, mais ça m’a surtout fait réfléchir. Peut-être que je me mettais trop de pression inutile.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de tenter ta chance à MasterChef Québec?

Je suis un fan de MasterChef depuis des années. J’ai suivi toutes les versions possibles. Quand je me suis rendu compte que le Québec lançait sa propre édition, je me suis inscrit. On ne m’a pas choisi les deux premières fois. Pour la troisième, j’ai mis les bouchées doubles. J’ai pratiqué, j’ai regardé des vidéos, lu des livres de chefs et suivi des mastersclasses. Je me disais: «On va partir du diamant brut pour essayer de le polir un peu.» Et ça a fonctionné!

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D’où remonte ton rapport à la cuisine?

À ma famille italienne. Chez nous, tout tournait autour de la bouffe. J’ai littéralement grandi debout sur un petit banc, à regarder ma mère ou mes grands-parents cuisiner. Les dimanches étaient sacrés. Toute la famille coupait, brassait, goûtait. C’était notre manière de nous rassembler. Même jeune, j’inventais déjà des recettes. Je me souviens d’avoir fait ma première compote de pommes vers 9 ou 10 ans, juste avec mon instinct et ce que j’avais sous la main.

Ta famille t’a donc soutenue pendant ton aventure...

Quand j’avais besoin de goûteurs, tout le monde accourait, ma mère, mon père, ma grand-mère, ma tante, mon cousin. Ils ont goûté à des dizaines de desserts, à des sauces... Je sentais vraiment que chacun voulait m’aider à aller au bout de mon rêve.

Avant d’être médecin, tu as eu un parcours très différent...

Complètement différent! J’ai étudié en cinéma, j’ai travaillé dans les nouveaux médias, j’ai même dirigé un organisme pendant près d’une décennie. En 2015, je me suis retrouvé à une vraie croisée des chemins. Soit je me lançais en cuisine, soit je réalisais mon rêve un peu fou d’étudier en médecine. Et j’ai choisi la médecine.

Est-ce que MasterChef a changé quelque chose dans ta façon de cuisiner?

Oui. Avant, je voulais toujours performer, prouver quelque chose. À un moment dans l’aventure, j’ai compris que je devais plutôt raconter une histoire. C’est là que mes plats ont commencé à vraiment me ressembler. Quand je cuisinais avec mon instinct, ça fonctionnait mieux. Et cette expérience m’a donné une nouvelle confiance en moi-même. Maintenant, je me sens vraiment à ma place en cuisine.

Même si ton élimination est survenue ce lundi, si près de la ligne d’arrivée, que retires‐tu aujourd’hui de cette expérience intense?

Un immense sentiment de gratitude. J’ai découvert une partie de moi qui avait toujours été là, mais que je n’avais jamais vraiment assumée. J’ai rencontré des gens extraordinaires et j’ai appris énormément. Et j’ai prouvé à l’enfant que j’étais - celui qui faisait de la compote de pommes tout seul - qu’il avait eu raison d’aimer autant la cuisine.

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