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Culture

Valérie se confie: ««MasterChef Québec» a rouvert de vieilles blessures... et m’a permis de les guérir»

«MasterChef Québec», du lundi au mercredi à 19h30 et le dimanche à 20h30, à TVA et sur TVA+

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Marjolaine Simard

2025-11-17T02:35:00Z
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Valérie s’est inscrite à MasterChef Québec sur un coup de tête, certaine qu’on ne la choisirait jamais. À 26 ans, elle y a pourtant vécu un parcours marquant, qui a bouleversé bien plus que sa façon de cuisiner. L’expérience a ravivé de vieilles blessures... qu’elle a finalement réussi à apaiser en s’ouvrant aux autres, en apprenant à vivre pleinement ses émotions et en se laissant porter par cette nouvelle «famille» formée sur le plateau. Aujourd’hui, elle en sort transformée, plus forte et la tête haute.

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Valérie, qu’est-ce qui t’a poussée à t’inscrire à MasterChef Québec?

Honnêtement, je m’en allais m’inscrire à Un souper presque parfait. Autour de moi, tout le monde me disait: «Il faut que tu fasses quelque chose avec tes recettes!» Puis, j’ai vu les inscriptions pour MasterChef. Et comme je suis le genre de fille qui fonce toujours à fond, je me suis inscrite, en étant convaincue que ça ne marcherait pas. Je l’ai fait sur un vrai coup de tête. Je me disais: «J’aurai essayé!»

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Comment as-tu réagi quand tu as été sélectionnée?

Quand ils m’ont appelée, j’ai demandé trois fois s’ils avaient rejoint la bonne personne. C’est seulement quand je suis arrivée sur le plateau que j’ai réalisé que c’était vrai. Et, pour être franche, je pensais partir au bout de deux semaines. Je me suis dit que, tant qu’à être à la télé, j’allais y aller all-in. Et c’est là que j’ai découvert que j’avais des capacités que je ne soupçonnais même pas!

Quelle place la cuisine a-t-elle prise dans ta vie?

Depuis que je suis jeune, je cuisine. Mes parents cuisinaient et j'étais très observatrice. Et comme mes parents travaillaient beaucoup, je cuisinais avec mon frère et ma sœur. J’ai emménagé seule à 16 ans. J’ai donc dû cuisiner pour vrai assez vite. À 23 ans, j’ai eu mon premier appart, j’ai commencé à recevoir et à explorer la cuisine plus gastronomique. Mes invités n’arrêtaient pas de me dire que ce que je faisais n’était pas ordinaire. Ça m’a poussée à aller plus loin... Et la passion s’est installée!

Ton défi en duo avec ta sœur a été très émouvant...

Oui. Nos parents se sont séparés quand on était jeunes, et on a vécu beaucoup de choses à trois, mon frère, ma sœur et moi. On se retrouvait beaucoup tous les trois autour d’un repas. Cuisiner avec ma sœur, c’était comme revivre notre enfance. On fonctionne pareil, on a la même tête.

Tu as quitté la maison très tôt...

J’ai dû partir à 16 ans. Depuis ce moment-là, je suis indépendante. J’ai toujours eu trois jobs en même temps, plus l’école. MasterChef, c’était un défi de plus, mais j’avais besoin de me prouver que je pouvais accomplir quelque chose pour moi.

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Dans quel domaine étudies-tu?

En comptabilité. Mon rêve, c’est d’avoir mon propre cabinet.

Il y avait un bel esprit dans la cuisine MasterChef...

Dès la première journée, on s’est attachés. C’est pour ça qu’on pleure autant! Ce sont les seules personnes qui savent exactement ce qu’on vit. On a développé des liens incroyables. On se parlait tout le temps, on se découvrait ensemble. Et aujourd’hui, on se parle encore chaque jour. C’est vrai, ils sont comme ma famille.

Y a-t-il un chef ou un juge invité qui t’a particulièrement touchée?

Marie-Josée et Claudette Taillefer. Je ne les connaissais pas vraiment, mais ça m’a touchée de les voir ensemble et de constater leur complicité... Cette semaine-là, on parlait beaucoup de famille. Et comme la mienne s’est un peu brisée en cours de route, que j’ai des blessures d’abandon, j’ai trouvé ça dur, mais ça m’a ramenée au positif que je vis aujourd’hui.

Plonger dans tes émotions à MasterChef semble avoir changé beaucoup de choses pour toi...

Ça a tout changé! La Valérie d’avant se cherchait. Elle ne parlait jamais de ses émotions, elle gardait tout en dedans. MasterChef m’a obligée à m’ouvrir et à le dire quand ça n’allait pas. Oui, c’était difficile d’être vulnérable devant tout le monde, mais ça m’a fait du bien de pouvoir dire haut et fort: «OK, là, ça ne va pas!» J’ai guéri des blessures que je portais depuis longtemps. Je me sens plus forte et plus ancrée. Je sais maintenant ce que je veux... et ce que je ne veux plus.

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Ta sortie dimanche a été chargée d’émotions...

La fameuse chartreuse d’asperges d’Isabelle Deschamps-Plante! Je ne veux plus jamais refaire ça! (rires) On a tous rushé. Et ensuite, mon dessert à l’os à la moelle... Disons que c’était audacieux. Mais j’étais épuisée. Je travaillais sept jours sur sept en plus des tournages. Je suis partie en paix et vraiment fière d’avoir osé. Je suis sortie la tête haute.

Qu’est-ce que Stefano et Martin t’ont appris?

Ce sont des amours. À la télé, ils ont l’air sévères, mais ils sont tellement humains. Leurs conseils et leurs techniques, je vais les garder toute ma vie.

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