Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

Grève à la STM pendant 28 jours: «C’est inadmissible», déplore Isabelle Maréchal

Partager

TVA Nouvelles

2025-11-03T15:39:00Z
Partager

La grève de 28 jours des employés d’entretien de la STM qui entame lundi sa troisième journée n’aurait jamais dû être en mesure d’aller de l’avant, selon la chroniqueuse Isabelle Maréchal.

• À lire aussi: Horaires, options de transport, passes mensuelles: voici comment se déplacer à Montréal pendant la grève de 28 jours à la STM

• À lire aussi: Grève à la STM: des prix plus élevés qu’à l’habitude pour les utilisateurs d’Uber

• À lire aussi: Grève à la STM: «C’est important que la population sache qu’on se bat pour eux aussi»

Lors de son commentaire à l’émission Le Québec matin sur LCN, celle qui est également animatrice à QUB radio déplore les horaires du mois de novembre, qu’elle juge trop restreints.

«C’est inadmissible, dit-elle. Il y a juste ici qu’on voit ça. N’importe où, ailleurs sur la planète, quelqu’un aurait allumé pour dire "non, voyons donc". Je questionne encore les deux décisions du tribunal administratif du travail, qui n’ont pas vu là matière à au moins renforcer l’idée du service minimal pour la fin de semaine.»

«Ce n’est pas à la hauteur d’une ville comme Montréal, ajoute-t-elle. Saviez-vous que Montréal a déjà été la métropole du Canada? Je trouve ça un peu pathétique.»

Publicité

Mme Maréchal peine à voir comment une entente pourrait survenir avant la fin du débrayage et estime que la population en a assez.

«Après 120 rencontres de négociation, n’importe quel négociateur va te dire qu’on n’a jamais vu ça, estime-t-elle. Ça veut dire qu’ils ne s’entendent vraiment pas.»

«La population était beaucoup en faveur des grévistes au début du conflit, continue-t-elle. Il y a comme une espèce de shift qui est en train de se passer où j’entends beaucoup de gens insatisfaits, qui n’en reviennent pas, et qui se retrouvent à payer pour ça.»

L’animatrice raconte avoir rencontré une caissière qui a dû dépenser 25$ pour prendre un Uber afin d’arriver à temps à son travail cette fin de semaine, et au moins autant pour rentrer chez elle à la fin de la journée.

«Ce sont des gens de la base, des gens qui n’ont pas nécessairement de syndicats, qui travaillent au salaire minimum, et là tu as un syndicat fort, qui fait chanter toute une population, fustige-t-elle. On est tous pris là-dedans. Il y a quelque chose qui ne marche pas.»

«Ils ont des demandes salariales qu’on ne peut pas se payer», renchérit-elle.

Voyez le commentaire complet dans la vidéo ci-dessus

Publicité
Publicité