Grand Prix de Formule 1: le chaos des terrasses devrait être évité cette année

Mylène Richard
Les restaurateurs et tenanciers montréalais ne devraient pas revivre le fiasco des terrasses fermées pendant le week-end du Grand Prix de Formule 1 du Canada.
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L’an dernier, le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) avait réalisé des inspections surprises lors des festivités de la F1, forçant plusieurs commerçants à condamner leur terrasse durant l’une des fins de semaine les plus achalandées. La mairesse Valérie Plante avait même qualifié cette façon de faire de «cavalière» et des employés du SIM avaient été suspendus.
Cette fois, le Service de sécurité incendie a tenu son opération Sentinelle plus tôt, soit du 22 mai au 4 juin. À plus forte raison, les commerçants sur Peel, l’une des rues les plus populaires durant le Grand Prix, ont été rencontrés en avril.
«C’est tellement regrettable ce qui s’est passé l’année dernière, on ne voulait pas vivre la même chose, a soutenu le chef de division aux communications du SIM, Guy Lapointe, en entrevue au Journal.
«En même temps, on ne peut pas faire de compromis en matière de sécurité incendie, a-t-il avisé, précisant que les issues de secours devaient être libres. Mais une approche où l’on accompagne les gens, où l’on propose des solutions, facilite beaucoup la vie des commerçants.»

Charmants, coopératifs et discrets
Pris dans la tourmente de 2024, le restaurant Chez Alexandre et Fils, sur la rue Peel, avait été blâmé parce que la toile de sa terrasse était un pied trop près du bâtiment, selon son propriétaire, Alain Creton, qui avait dû annuler des réservations.
«[Cette fois], ils étaient tous charmants. Ils ne voulaient pas répéter les événements de l’année dernière. Ils étaient hyper coopératifs», a raconté M. Creton.
Lorsqu’il a discuté avec le SIM, l’installateur des tentes et des chapiteaux ainsi que des représentantes de l’Arrondissement de Ville-Marie étaient également présents parce qu’il y a des règles qui relèvent du municipal et d’autres, du Service de sécurité incendie.
«On voulait s’assurer que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. [...] On voulait que tous les gens qui peuvent répondre aux questions soient là», a mentionné M. Lapointe.
«S’il y a des inspections à faire pendant le Grand Prix parce qu’il y a des situations particulières, l’objectif est d’être le plus discret possible», a tenu à dire le porte-parole du SIM.