Globe-trotter canin: une athlète québécoise et son chien ont visité 13 pays


Vincent Desbiens
Une athlète de l’Estrie a visité plus de dix pays d’Europe et d’Amérique pour prendre part aux plus grandes compétitions sportives de sa discipline. Chaque fois, elle part avec son coéquipier: son chien.
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Geneviève Baril et Miles, un Greyster de trois ans, se sont hissés à la deuxième place des championnats mondiaux de canicross, une épreuve de course à pied avec un chien attelé à la taille, en octobre dernier, en Allemagne. Ils ont réitéré l’exploit quelques semaines plus tard lors des mondiaux d’une autre fédération, en Espagne.

«C’est un bonheur absolu de réussir ce genre de performances en compagnie de mon chien. On crée des souvenirs incroyables ensemble», explique la médaillée d’argent des deux grandes bannières internationales de son sport. Elle faisait partie d’une délégation d’une quinzaine de Québécois avec leur toutou.
Le stress de l’embarquement
Même si elle prend l’avion plusieurs fois par an en compagnie d’un canidé, Mme Baril ne laisse jamais son animal de compagnie au dépôt à bagages de gaieté de cœur.
«C’est un déchirement. Mes chiens (elle en a six, dont deux qui font de la compétition) sont habitués et entraînés pour ça, mais il me reste quand même un peu de stress à chaque fois. J’ai toujours très hâte de passer les douanes et de les retrouver quand j’atterris», confie-t-elle.

La vice-championne internationale croit d’ailleurs que les compagnies aériennes devraient revoir leur protocole d’embarquement des animaux, pour mieux accommoder les maîtres qui voyagent avec leur compagnon poilu.
«Ça fait 15 ans que je voyage avec mes chiens et je vois de plus en plus de gens qui le font. Je pense qu’on est plusieurs à se dire que ça mérite une réflexion. Personnellement, je serais même prête à payer plus cher pour m’assurer du confort de mon chien.»
Membres de la famille
Malgré l’angoisse des déplacements aériens, Geneviève Baril ne regrette en rien d’emmener ses animaux de compagnie dans les pays qu’elle visite, et ce, même si «ça demande de mieux planifier l’hébergement».

«Beau temps, mauvais temps, on se promène et on découvre de nouvelles choses. Nos chiens font partie de la famille. Pour moi, partir sans eux, ce serait comme aller en vacances sans mon fils et mon conjoint», conclut-elle.
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