Gildor Roy a dû être suivi par des policiers pendant un tournage
Vanessa Hébert
Il arrive que des comédiens se glissent de la peau de gens ayant véritablement existé, et doivent par la suite rencontrer la personne en question ou ses proches. Gildor Roy a raconté sa propre expérience, et elle est des plus particulières...
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Gildor Roy était de passage à l'émission Les temps fous, animée par Édith Cochrane sur les ondes de Télé-Québec, et il y a fait une révélation pour le moins surprenante, concernant ce qui est venu après son rôle dans le film Requiem pour un beau sans-cœur.
En 1992, le comédien y campe le rôle de Louis-Régis Savoie, inspiré du criminel québécois Richard Blass... sans se douter qu'il rencontrerait éventuellement le fils de ce dernier.
«C'était un rôle de mécréant célèbre, Richard Blass, c'était une vedette au Québec. Le soir de la première, après le film, il y a un jeune homme qui s'approche de moi et qui me dit: “C'était pas mal bon, M. Roy. C'était pas exactement ce qui est arrivé, mais c'était pas mal bon.”», a raconté Gildor, précisant que l'homme qui lui avait parlé était Sylvain Blass, son fils.
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Or, celui que le public peut voir chaque semaine dans Dumas a également raconté qu'à l'époque, il avait également reçu des menaces proférées par des familles des victimes, qui déploraient qu'un film soit fait à propos du meurtrier.
«J'ai reçu un appel, une nuit, et la voix au bout du fil m'a dit: “Aimerais-tu ça qu'on mette le feu chez vous et qu'on te regarde brûler?” Et c'était un de membres de la famille d'une des victimes qui avait vu dans le journal qu'on allait tourner un film sur Richard Blass, pensant qu'on allait le glorifier, ce qui n'était pas le cas! Et j'ai appris le soir de la première que j'avais été suivi par la police pendant le reste du tournage. Je ne m'en étais jamais rendu compte», a-t-il confié.
Voyez l'extrait de Gildor Roy à l'émission Les temps fous:
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Les temps fous, le vendredi 21 h, à Télé-Québec
Dumas, le lundi 20 h, à Radio-Canada