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Culture

Ève Dessureault et son fils Théo réunis dans «Peter Pan»!

Le jeune Théo jouera le fils de sa propre mère, la soprano et comédienne Ève Dessureault.

Dominic Gouin / TVA Publications
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Michèle Lemieux

2025-05-15T10:00:00Z
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Depuis toujours, Théo Frappier voit sa mère évoluer dans le monde de la chanson, et il s’imagine monter sur scène comme elle. À six ans, le sympathique garçon voit enfin son rêve se réaliser puisqu’il participera à la comédie musicale Peter Pan, dans laquelle il jouera le fils de sa propre mère, la soprano et comédienne Ève Dessureault.

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Ève, vous serez sur scène avec votre fils, Théo, dans la comédie musicale Peter Pan. Est-ce une première pour votre fils?

Ève: Oui. Théo n’en était pas à sa première audition, mais c’est avec Peter Pan qu’il a vécu sa première expérience d’audition pour une comédie musicale. Ça faisait un moment que je savais que j’allais faire partie de la distribution et tenir le rôle de Madame Darling. Je savais aussi qu'éventuellement, on allait chercher un jeune Michael et qu’on allait tenir des auditions. J’ai demandé à Théo si c'était quelque chose qui l'intéressait. Comme c’était le cas, nous l'avons préparé. Nous avons travaillé fort, ensemble.

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Théo: Nous avons persévéré et nous n’avons jamais abandonné pour avoir ce rôle-là.

È: C’est vrai. Tu as très bien travaillé. Maman était très fière de toi. Lorsque nous sommes sortis de l'audition, j’ai dit à Théo que peu importe le dénouement, le résultat, j'étais extrêmement fière de ce qu'il avait accompli. C'était beaucoup de travail, car c’était une chanson ardue à apprendre pour son âge et qui demandait de bien incarner un personnage. En ce qui concerne le texte, ce n’est pas un problème pour Théo, car il est habitué à en apprendre et il aime ça.

T: À la fin, je ne voulais plus partir parce que j'aimais trop Éléonore (Lagacé), qui était trop bonne...

È: C'est vrai qu’à la fin de l’audition, il était un petit peu émotif. Il ne voulait pas partir parce qu’il avait vraiment vécu une super belle complicité avec Éléonore. Je pense que ç’a été un coup de cœur pour les deux. Théo me parle encore régulièrement d'Éléonore... (sourire)

À quel moment débuterez-vous les répétitions?

È: Les répétitions débuteront en septembre et les spectacles seront présentés en décembre. J’ai hâte de vivre cette expérience inoubliable avec Théo.

T: Dans Peter Pan, j’ai hâte de voler et de voir le Capitaine Crochet (incarné par Benoît Brière) faire un combat d'épée avec Peter Pan. (Théo, enthousiaste, nous fait une démonstration)

È: J’ai hâte de vivre cette expérience inoubliable avec Théo.

T: Mais tu as plus hâte d’être ma mère...

È: Ça va de soi, mais je suis ta mère tous les jours. Je suis vraiment chanceuse...

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Théo est intéressé par la scène depuis longtemps?

È: Depuis un très jeune âge, Théo démontre un intérêt marqué pour ce métier. Évidemment, il baigne dedans depuis qu'il est jeune. Il m’accompagne en coulisses. Comme il vient tout juste d'avoir six ans, c'est quand même une expérience importante pour lui, mais je sais qu'il sera bien accompagné et je serai aussi présente pour lui.

Une mère et son fils qui partagent la scène, c’est quand même une expérience unique...

È: Je ne pensais jamais vivre ça un jour dans ma vie. Quand j'ai participé à La mélodie du bonheur, Théo voyait les autres enfants et il voulait être sur scène avec eux. Mais à l’époque, il n’avait que trois ans.

T: Je voulais être dans la comédie musicale, mais je n'étais pas assez grand. Il y a eu aussi La famille Addams. Le rôle dans Peter Pan est parfait pour moi.

È: Il avait hâte de pouvoir auditionner. Pour le rôle de Michael, nous avons regardé tous les films de Peter Pan, toutes les versions de comédies musicales.

Théo n’en est pas à sa première expérience dans le métier. De quels projets a-t-il fait partie jusqu’à maintenant?

È.: Théo a fait beaucoup de pubs. Depuis deux ans, il fait les pubs de Noël du lait. Récemment, il a participé au tournage d'un film sur la vie de Gilles Villeneuve. Le projet de film est en suspens, mais nous espérons qu’il va reprendre éventuellement. Théo jouait son frère Jacques, à l'âge de cinq ans.

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As-tu toujours eu envie de faire comme ta maman?

T.: Oui. Mais ça, c'était il y a longtemps, depuis au moins cinq millions d'années...

È: Ça, c’est Théo... (sourire) Il a toujours été très extraverti. Vers l’âge de quatre ans, il m’a officiellement dit: «Je veux faire comme toi, maman.» Nous l’avons donc inscrit dans une agence. C’est un enfant très créatif et il a beaucoup d'énergie. Il faut qu'il bouge. Il est très sportif.

T: Je fais du soccer, du karaté et du baseball. Je nage beaucoup dans la piscine de papi et mamie.

Comme vous connaissez bien ce métier, avez-vous des appréhensions concernant votre fils?

È.: Au début, c'est sûr que j’avais certaines appréhensions, mais puisque je suis dans le métier, je pense que je peux savoir quand dire oui et quand dire non. Je sais si l'environnement sera bienveillant. Donc oui, j'avais des appréhensions, mais en même temps, je sais que je peux l’encadrer et le protéger. Je dois dire aussi que son agence est vraiment merveilleuse. Tout se passe dans la bienveillance.

Théo, je présume que tout va bien à l’école?

T.: Je suis très sage à l'école.

È: À l'école, ça va super bien. Il est en maternelle. Il écoute bien les consignes. C'est d’ailleurs ce qui transparaît sur les plateaux: il est capable de bien écouter les consignes des adultes. Mon conjoint et moi avons remarqué à quel point il est à l’aise sur les plateaux. À la maison, il bouge et parle constamment: il ne fait jamais de pause. Mais sur un plateau, on dirait qu'il est apaisé, qu'il est vraiment à sa place. Je l’ai vu l'été dernier sur le tournage de Villeneuve. J'avais vraiment l'impression que mon petit gars était à sa place. C'était très touchant de voir ça. J'ai eu des discussions avec la direction de l’école. Nous voulons vraiment créer une équipe avec le professeur, sans lui ajouter de tâches. Comme j'ai enseigné au primaire, je sais quelle charge ça représente. Nous pourrons compter sur un tuteur, au besoin. C'est sûr que Théo devra manquer l'école, mais nous allons faire en sorte que ce soit le moins souvent possible. Nous prônons l’école, mais aussi l’école de la vie.

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T: Quand j’aurai des mégas tournages, je ne pourrai pas aller à l'école. Alors, je resterai avec ma famille, que j'aime à la folie...

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

As-tu des frères et sœurs, Théo?

T.: J’ai une petite sœur et moi, je suis son grand frère. Elle s'appelle Billie-Rose. Je l’appelle Billie-Rosette. J'aime aussi l'appeler Billie-Rosette-que-j'aime-à-la-folie.

È: Sa petite sœur a 13 mois. Je suis bien entourée. Avec mon conjoint et mes parents, nous formons une belle équipe.

Comment voyez-vous la suite des choses pour Théo?

È: Honnêtement, c’est lui qui choisira. Nous avons toujours fait en sorte que ce soient ses décisions. Parfois, il n’a pas envie d'auditionner pour certains rôles et nous respectons sa décision. Nous allons composer avec ce qu’il a envie de faire. Pour le moment, quand on lui demande ce qu'il veut faire dans la vie, il répond: comédien, chanteur, chef cuisinier ou astronaute.

T: Quand je vais être grand, je vais être un superhéros. Si les policiers n’arrivent pas à prendre les méchants, je vais m’en occuper. Mais je veux être le ninja vert, parce c’est le chef...

On s’informe sur le spectacle Peter Pan et sur l’école de chant d’Ève.

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