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Culture

Pour son premier album, Éléonore Lagacé collabore avec son amoureux

«Brûlez-moi vive» est disponible sur toutes les plateformes d'écoute.

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Alicia Bélanger-Bolduc

2025-03-27T10:00:00Z
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La carrière d’Éléonore Lagacé est en pleine effervescence, mais cela ne l’a pas empêchée de réaliser un rêve: lancer son tout premier album, Brûlez-moi vive. À travers des textes percutants portés par des rythmes dansants, elle dévoile un univers vibrant. Plongez dans le monde d’une artiste aux multiples talents.

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Éléonore, quelle histoire as-tu voulu raconter avec ce projet?

Je rêvais depuis longtemps de sortir un album. J’ai été guidée dans mon projet par le réalisateur Frantz-Lee Léonard. Je suis arrivée avec des textes enregistrés guitare-voix, et il m’a aidée à ajouter les mélodies. Il s’agit de récits très personnels ou de sujets que j’avais envie d’aborder sans qu’ils aient nécessairement de liens entre eux. C’est un album tourmenté, romantique et dansant. Je suis dans une période de ma vie où je me connais de mieux en mieux. Cet album m'a d'ailleurs donné l'occasion d'en apprendre beaucoup plus sur moi. Je suis très reconnaissante d’expérimenter la vie de cette façon-là et heureuse de ne plus être une adolescente! (rires)

Est-ce difficile pour toi de progresser dans l’œil du public?

Les gens ont un problème à accepter qu’on évolue, qu’on grandisse et qu’on ne reste pas l’enfant qu’ils ont connu au départ. On se forge une vie d’adulte qui inclut l’expression de soi. Je comprends toutefois que ça puisse choquer certaines personnes. Brûlez-moi vive dénonce justement, avec un grain de sel, les gens qui m’envoient au bûcher sur les réseaux sociaux, en écrivant des commentaires sans pitié. Je leur dis donc qu’ils ont beau vouloir me brûler, je suis déjà en feu, et que ça n’arrêtera pas la passion qui brûle déjà en moi.

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D’où vient ce désir de créer un premier album?

Je trouvais important d’aller au bout de mes projets. Pour la première fois de ma vie, je me permets d’essayer des choses et d’explorer, même si ce n’est pas nécessairement l’idée du siècle, quitte à me tromper. Dans ce milieu, il n’y a pas de science exacte qui t’assure que ton projet sera un succès. Tu peux toujours travailler dessus, mais il faut aussi lâcher prise et être fier du produit final.

Qu’est-ce que tu avais le goût de donner à ton public avec ce projet?

La musicalité dans mon album est très dansante. J’ai donc surtout très hâte que les gens viennent me voir en spectacle. Je veux qu’ils s’éclatent et qu’ils lâchent leur fou. C’est assez difficile de faire des compositions originales devant des auditeurs qui me connaissent en partie à travers mes projets télévisuels et pas nécessairement en tant que chanteuse. Mon devoir pendant mes spectacles sera de leur faire connaître et apprécier mes chansons. C’est un défi supplémentaire, mais je suis très heureuse qu’ils aient cette curiosité.

Il y aura donc plusieurs dates de concerts...

On les annoncera prochainement. On va se promener en festival jusqu’à Cap-d’Espoir, en Gaspésie. On va aussi jouer dans les alentours de Montréal. Mon équipe et moi préparons activement la mise en scène de la tournée. Comme je suis une amoureuse de la musique pop, j’ai caché plein de surprises et des chansons plus populaires dans mon répertoire.

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Qui t’accompagnera sur scène?

Je suis allée chercher des amis que j’ai connus quand j'ai fait mes études en chant à l’UQAM ou que j'ai croisés sur différents projets, comme la comédie musicale Hair. Il y aura même une violoniste hallucinante, Marianne Paquin, avec qui j’ai déjà collaboré et qui m’impressionne toujours. Ma meilleure amie, Anne-Sophie Gaudet, m’a aidée pour la mise en scène, les costumes et les décors. J’aurai aussi avec moi mon amoureux, Gabriel Bédard, qui sera à la batterie; il m’a également beaucoup soutenue dans la création de tout ça.

Tu seras donc bien entourée!

J’adore marier travail et amis: la création forge toujours un lien très puissant. Je découvre l’industrie de la musique tranquillement et je me rends compte qu’il faut être faite fort! (rires) Sans Gabriel, je n’y arriverais pas! Il est ma force. Et il m’a vue dans tous mes états. Il est l’homme le plus patient qui soit. C’est une bénédiction qu'il soit dans mon projet, mais aussi dans ma vie personnelle.

Tu es également la porte-parole du défilé signature 2025 du Collège LaSalle. D’où vient cette passion pour la mode?

Me costumer sur scène, c’est très important pour moi. C’est une façon de m’exprimer et de me donner confiance en moi-même. Je suis plus pudique par rapport à ce que je crée que par rapport à mon propre corps. Dévoiler mes propres compositions me rend très vulnérable, mais revêtir des vêtements qui me donnent confiance, ça ajoute une nouvelle dimension à mon expression artistique. Il n’est pas rare que je porte justement ces pièces de vêtements dans mes apparitions télé.

Quels sont les autres projets qui remplissent ton horaire bien garni?

J’ai très hâte d’être une des artistes invitées de la compétition de danse Bravissimo, qui se tiendra du 17 au 20 avril. J’aurai la chance de présenter un numéro où je vais chanter et danser, entourée de six professionnels et six autres danseurs qui participent à l’événement. Sinon, je suis très emballée de participer à la production musicale Peter Pan et d’y tenir le rôle principal. Pour moi, je suis une cheffe lutine à la base! (rires) Garder son cœur d’enfant, c’est essentiel. Je le souhaite à tout le monde! Il faut rester curieux, s’amuser et être intrigué par l’autre.

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