Des riverains empêchent de jeunes footballeurs de faire du bruit: «Bande de morts-vivants!», lance Mathieu Bock-Côté

La décision d’une majorité des résidents aux abords de l’Académie Saint-Louis d’interdire à l’équipe de football de l’école secondaire de faire du bruit lors de leurs matchs locaux a été largement déplorée par les panélistes de La Joute.

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Dimanche, 76 des 101 citoyens ayant voté à ce référendum ont bloqué le changement de réglementation visant à permettre l’utilisation de haut-parleurs et d’objets bruyants lors des parties de football de l’équipe de l’école privée située à Québec.

«Qu’ils déménagent! Qu’ils déménagent! [...] Qu’ils aillent quelque part dans le fin fond des bois où ils vont entendre personne [...] Achetez-leur des boules Quies, qu'ils se les mettent dans les oreilles et qu’ils laissent les enfants jouer!», s’est exclamée Yasmine Abdelfadel.

Son collègue Gaétan Barrette n’a pas non plus en très haute estime les résidents ayant voté contre le changement de réglementation, forçant ainsi les jeunes adolescents à disputer leurs matchs sans ambiance.

«J'imagine qu'ils sont à leur chalet quand il y a le Festival d'été de Québec, parce que cinq kilomètres plus loin, tu les entends. Je trouve ça un petit peu surprenant et décevant aussi. Je ne pense pas que ce soit le reflet de toute la population de la capitale nationale», a commenté l’ex-ministre libéral.

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C’est néanmoins Mathieu Bock-Côté qui a livré la critique la plus acerbe envers les riverains ayant voté contre le référendum.

«J’ai envie de dire aux gens qui ont participé à ce référendum-là: bande de morts-vivants! Il y a quelque chose d'insupportable. La vie les terrifie; l'exubérance et la jeunesse les emmerdent. Donc là, il faudrait que tout le monde ait une vie de préretraité ou d'absolument retraité encalminé. Rien ne nous dérange [...] On veut fermer la télé à 8h, on veut aller se coucher tranquille avec une tisane, avec un petit citron», a critiqué le chroniqueur.

«Le bel esprit de conquête, la jeunesse est là, puis ils protestent au non de leur droit à être morts, alors qu'ils sont encore vivants. Donc franchement, vive la jeunesse! Puis, qu'on leur fiche la paix!», a-t-il ajouté.

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