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L'article provient de TVA Nouvelles

Matchs sans bruit: déçue, l’ASL ne lâche pas le morceau

L’école secondaire salue la réaction rapide du maire Marchand et cherche une solution à long terme pour ses jeunes

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Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2025-09-08T14:25:54Z
2025-09-08T16:36:07Z
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Déçue de la décision par référendum de ses voisins d’empêcher le bruit sur le terrain de sports, l’Académie Saint-Louis (ASL) n’a pas l’intention de lâcher le morceau et compte travailler à trouver une solution à long terme pour que ses jeunes footballeurs puissent profiter de l’ambiance lors des matchs.

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«Nous sommes déçus qu’un petit nombre de citoyens puisse décider du sort de nos joueurs», a commenté la directrice générale de l’ASL, Ann Webber, au lendemain d’un référendum lors duquel 101 personnes ont voté à 72,7% pour maintenir le statu quo, soit un vieux règlement de 2007 qui interdit un annonceur maison et des objets bruyants.

«On va continuer à travailler pour nos jeunes. On ne baissera pas les bras pour trouver une solution permanente gagnante-gagnante.»

Mme Webber s’est réjouie de la réplique rapide du maire de Québec, Bruno Marchand, qui a annoncé dimanche soir qu’il déposera une motion spéciale lors de la prochaine séance du conseil municipal, le 16 septembre, pour permettre aux jeunes de profiter de l’ambiance et du système d’amplification lors de leurs matchs cette saison.

«Je suis très encouragée par la réaction du maire. [...] C’est sûr qu’on aurait souhaité de gagner le référendum pour avoir une solution qui perdure dans le temps.»

Demande ministérielle

Ainsi, l’école compte déployer des efforts pour trouver une solution pérenne qui «respecte un cadre réglementaire». Le ministre des Affaires municipales qui sera nommé lors du prochain remaniement sera interpellé. Lui seul peut modifier la loi qui encadre les changements de règlements de zonage.

Le Journal a tenté d'avoir la réaction du syndicat représentant les résidents des copropriétés situées à proximité de l’ASL et qui avaient le droit de vote. Lundi, ils réservaient leurs commentaires et entendaient se prononcer dans les prochains jours.

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