Des rabais sur votre panier d’épicerie dès ce week-end?
TVA Nouvelles
Alors que le gouvernement fédéral a indiqué que les consommateurs devraient voir une baisse de leur panier d’épicerie dès cette fin de semaine, le président du Conseil canadien du commerce de détail (CCMD), Michel Rochette, a répondu aux questions de Pierre-Olivier Zappa, jeudi.
• À lire aussi: Stabilisation des prix: les géants de l'épicerie promettent des rabais aux Canadiens
• À lire aussi: [SONDAGE] Manger moins bien à cause de l’inflation: les Québécois ont peur pour leur santé en raison des prix à l’épicerie
• À lire aussi: Combat des circulaires: le gagnant de la semaine est...
«Ce n’est pas quelque chose qui s’arrange en quelques jours seulement ou en quelques semaines. C’est un processus qui est plus long et complexe», a d’abord répondu M. Rochette sur la possibilité que les Canadiens voient une différence d’ici l’Action de grâce.
Ce dernier martèle que le prix de chaque aliment est le fruit d’un écosystème complexe qui ne se limite pas qu’au détaillant.
Et si vous constatez une baisse des prix dans vos circulaires actuelles, ce n’est pas parce que les épiceries ont décidé subitement de réduire leurs prix.
«Ce qu’on voit dans les circulaires, c’est ce que les détaillants font déjà depuis longtemps. On est, au Canada et au Québec, avec un des taux d’inflation alimentaire les plus bas au monde et c’est parce qu’il y a des efforts qui sont déjà faits», indique Michel Rochette.
- Écoutez la rencontre politique avec Yasmine Abdelfadel et Marc-André Leclerc via QUB radio :
Au cours des 12 derniers mois, l’inflation alimentaire du Royaume-Uni représente le double de celle du Canada.
Les épiceries dégagent de très faibles marges de profits. Le prix des aliments est davantage influencé par les coûts de production des éleveurs, producteurs et transformateurs.
«À chaque étape de la chaîne d’approvisionnement, il y a eu des explosions de coûts qui ont touché beaucoup le monde alimentaire», souligne M. Rochette.
La guerre en Ukraine a considérablement affecté le coût des grains, des engrais et des huiles, mentionne-t-il également.
La pénurie de main-d’œuvre est un autre facteur qui a un impact sur le prix de la nourriture, tout comme la conservation et le transport qui sont plus coûteux lorsqu’il s’agit de produits périssables.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.