Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Chefferie du PCC: des députés du PLQ appuieront Jean Charest

Photo Agence QMI, Marc DesRosiers
Partager
Photo portrait de Geneviève Lajoie

Geneviève Lajoie

2022-03-02T20:37:23Z
Partager

Alors que les élus caquistes ne se mêleront pas de la campagne au leadership du Parti conservateur du Canada, les libéraux de Dominique Anglade seront libres de soutenir un candidat. Et si Jean Charest se lance dans la course, il bénéficiera de l’appui des députées Christine St-Pierre et Lise Thériault.  

• À lire aussi: Jean Charest, un risque pour les conservateurs

• À lire aussi: Diffamation: le ministre Éric Caire poursuivi pour 1,2 M$

• À lire aussi: 10 ans plus tard, l’héritage du printemps érable

Lors de la dernière campagne électorale fédérale, François Legault avait pris position pour les troupes d’Erin O’Toole. Mais on ne verra pas de députés de la CAQ appuyer un aspirant à la direction du PCC.  

«Nous ne nous mêlerons pas de la prochaine course à la direction du PCC», a fait savoir mercredi le porte-parole du premier ministre du Québec. Bien qu’aucune «directive» n’ait été envoyée aux élus caquistes en ce sens, «c’est un principe qui est connu et respecté», a précisé Ewan Sauves.  

Pourtant, le député caquiste Christopher Skeete a relayé mercredi, sur les réseaux sociaux, une publication de la chroniqueuse politique Tasha Kheiriddin, qui songe à se porter candidate à la direction du PCC, portant sur l’importance pour le Canada de se défendre sur le plan militaire.  

Publicité

«Nous devons nous donner les moyens d’assurer notre sécurité dans un monde multipolaire et de plus en plus instable. Lecture importante», a-t-il gazouillé sur son fil twitter.  

Au bureau du premier ministre, on souligne que Mme Kheiriddin intervient toujours dans les médias à l’heure actuelle et qu’elle ne s’est pas déclarée candidate à la chefferie pour le moment. «[M. Skeete] a simplement partagé une lettre ouverte.» 

Neutralité de Duhaime

La neutralité est de mise aussi dans les instances du Parti conservateur du Québec. Ni le chef Éric Duhaime ni la députée Claire Samson ne se prononceront pour un candidat. «Le PCQ et le PCC sont deux entités indépendantes, sans aucun lien organique», a souligné la directrice des communications.  

Une position qui tranche avec celle du Parti libéral du Québec, qui permettra à ses élus d’appuyer, «à titre personnel», la campagne d’un aspirant-chef conservateur fédéral, voire d'y contribuer.  

Et si Jean Charest se laisse tenter par l’aventure, il pourra compter sur le soutien de certains membres de son ancienne équipe. La députée et ex-ministre libérale Christine St-Pierre est du nombre. Elle a bien l’intention d’appuyer son ancien chef, s’il se porte candidat, et même de lui prêter main-forte.  

«D’abord, je lui conseille de se lancer et s’il se lance, je vais l’appuyer à 100 milles à l’heure, confie-t-elle en entrevue. Je vais l’appuyer à 100%, je vais l’appuyer dans ses démarches et s’il a besoin d’aide, je vais être là.»

Sa collègue Lise Thériault compte aussi appuyer la candidature de l’ancien premier ministre du Québec, s’il est sur les rangs pour succéder à Erin O’Toole. «S’il a besoin d’un coup de main et que je peux l’aider, ça me fera plaisir de le faire», insiste-t-elle.  

L’homme de la situation

Selon la députée de Anjou-Louis-Riel, qui a été ministre dans le gouvernement libéral, Jean Charest est la meilleure personne pour diriger le Canada, «tout en gardant toutes les provinces ensemble, unies, fortes».  

D’autres anciens élus de la famille libérale ont l’intention d’appuyer leur ancien leader. C’est le cas notamment de l’ex-ministre Sam Hamad, qui s’est confié mercredi au FM93.  

La cheffe du PLQ, Dominique Anglade, ne prendra toutefois pas position dans la course au leadership du PCC. «Elle ne fera pas une François Legault d’elle-même, elle va laisser les Québécois et les militants décider», a fait valoir son porte-parole.  

À VOIR AUSSI   

Publicité
Publicité