Dans les coulisses de «Fear Factor Célébrités»: Vous ne croirez pas ce que les vedettes ont enduré
«Fear Factor Célébrités» sera en ondes au printemps 2026 sur Crave
Alicia Bélanger-Bolduc
L’équipe a pu visiter le plateau de la toute nouvelle émission animée par Patrick Huard, Fear Factor Célébrités, où nos célébrités devront se préparer à vivre leur pire frayeur pour remporter le grand prix de 5000 $ remis à la fondation de leur choix.
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C’est difficile de ne pas être impressionné en entrant dans les studios de Fear Factor Célébrités, la nouvelle série d’envergure qui arrivera sur Crave au printemps 2026. Dans un studio gigantesque, tout est pensé pour provoquer la peur — la raison d’être de l’émission —, et je ne peux m’empêcher de me demander qui peut bien vouloir y participer. Ce jour-là, les courageux étaient Mathieu Dufour et son amie; Marie-Lyne Joncas, accompagnée de son agent; et nulle autre qu’Anik Jean, la conjointe de l’animateur, avec un ami.
Fear Factor est une émission culte née aux États-Unis et diffusée de 2001 à 2006 sur NBC, avec Joe Rogan à l’animation. Après quelques retours ponctuels, elle fera son grand retour sur Fox en janvier 2026, et cette fois elle sera animée par Johnny Knoxville. La version québécoise, bien que différente, promet autant de frissons. Chaque épisode comportera trois défis: le premier octroie un privilège à l’équipe gagnante, tandis qu’un duo sera éliminé après le deuxième. L’équipe victorieuse pourra remettre 5000 $ à la fondation de son choix. La série comptera sept épisodes et un making-of.
Premier défi du jour: perchées à plusieurs mètres du sol, des voitures servent de décor à une épreuve où le partenaire de la célébrité est enfermé dans un coffre. Pour le libérer, la vedette doit sauter jusqu’à l’autre voiture pour récupérer une clé. Impressionnant, surtout avec la vue sur le centre-ville en arrière-plan. Ne vous inquiétez pas, rien n’est laissé au hasard: la production s’est entourée des meilleurs de l’industrie pour assurer à la fois le spectacle et la sécurité des participants. On nous prévient d’ailleurs que certains auront besoin d’oxygène, d’aide médicale ou abandonneront une épreuve. Rassurez-vous, personne n’a été blessé, et tout le monde ressort de cette journée fier et ému, les yeux brillants, selon la production.
Selon la productrice exécutive Nathalie-Brigitte Bustos, la distribution est «le meilleur casting de téléréalité en terme de renommée». Et la production locale n’a rien à envier aux autres: plus de 70 personnes sont mobilisées par épisode, 24 caméras captent chaque angle, et c’est la première version au monde à tourner un épisode complet en une seule journée, un exploit que souligne le producteur au contenu Jean-Martin Bisson. Il précise aussi que certaines cascades sont de deux à trois fois plus grandes que celles de la version américaine. Ici, le ton sera plus humain, humoristique et axé sur les relations entre les duos: amis qui se provoquent, mère et fils qui s’encouragent, etc.
Lors de notre visite guidée, Jean-Martin Bisson nous a donné quelques exemples de défis qui donnent froid dans le dos... Une piscine à 70 degrés où les célébrités, enfermées dans des cages, doivent se libérer avec un seul trou d’air à la surface; des chambres remplies d’insectes où, dans le noir, les participants devront trouver des clés; ou encore ce défi terrifiant où l’un est enfermé dans un sac mortuaire sous vide, ne respirant que par un petit trou, pendant que l’autre, allongé sur un lit mortuaire, doit briser ses chaînes. Tout cela dans un décor de chambre froide digne des meilleures séries d’épouvante. Fear Factor ne fait pas les choses à moitié.
Patrick Huard à l’animation

Patrick, avec les tournages bien entamés, comment vis-tu l’expérience jusqu’à maintenant?
J’ai ri, j’ai eu peur, j’ai pleuré... j’ai vraiment vécu toutes les émotions avec les participants. C’est intense pour tout le monde. Je suis très sensible, donc j’absorbe tout. J’ai découvert des facettes insoupçonnées de certaines personnes, et des participants que je connaissais peu et que j’ai trouvés formidables. Comme chaque célébrité est accompagnée de quelqu’un, le côté compétitif s’efface au profit de l’humain.
Quel est ton rôle exactement?
Il y a beaucoup de paradoxes dans ma façon d’animer. Je suis un peu leur bourreau, mais avec un sourire en coin! Je les taquine, je fais des blagues, mais je les encourage aussi énormément. Ce ne sont pas les grandes performances qui impressionnent, mais le dépassement de soi. On est tous investis émotionnellement, et c’est ce qui rend l’émission si belle. Je veux qu’ils gardent un souvenir fort de cette journée, même cinq ans plus tard.
Aurais-tu participé à l’émission si on ne t’avait pas offert l’animation?
Honnêtement, je ne sais pas. Ce genre d’épreuve, ce n’est pas trop mon genre! Mon but, c’est de leur faire vivre une journée mémorable. Je veux que la lumière soit sur eux, qu’ils s’amusent et qu’ils soient fiers d’eux.

Ta conjointe, Anik Jean, participe aujourd’hui. Comment te sens-tu?
Je vais être stressé, c’est sûr! Je ne jouerai pas l’animateur froid: c’est ma femme, et ça me fera assurément vivre des émotions. Comme pour les autres, je veux qu’elle se dépasse. Mais, par précaution, j’ai mis les draps dans la chambre d’amis! (rires) Elle m’a posé beaucoup de questions, certaines auxquelles je pouvais répondre, d’autres non. Elle est athlétique et fonceuse, j’ai confiance.
Toi qui as fait beaucoup de cascades, comment gères-tu la peur?
Pour les films, j’ai fait des choses que je ne referais jamais dans la vraie vie. En fiction, j’ai un but, une histoire à raconter, alors je ne pense plus à rien.
L’animation prend de plus en plus de place dans ta carrière. As-tu envie d’y plonger davantage?
Ce n’est pas que je cherche ce type de contrat, mais j’aime saisir les belles opportunités. Je n’avais pas prévu ça, mais j’adore. Tant que je peux apporter quelque chose au projet, je fonce. Pour Fear Factor, je sentais que ma sensibilité et mon côté humain pouvaient offrir une touche différente à l’émission.







