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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Critique du film «Spinal Tap II: The End Continues»: Des retrouvailles très (trop?) nostalgiques

PHOTO FOURNIE PAR SONY PICTURES
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Isabelle Hontebeyrie

2025-09-12T00:00:00Z
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Les membres du faux groupe (Michael McKean, Christopher Guest et Harry Shearer) se retrouvent et jouent même avec Paul McCartney et Elton John. 

Il s’en est passé du temps depuis le premier film This Is Spinal Tap... 41 ans très exactement, le long métrage étant sorti en 1984. Présenté sous la forme d’un faux documentaire sur un faux groupe de hard rock et réalisé par Rob Reiner. Parodie, tant des documentaires que de la vie d’un band, le long métrage avait été un succès (même Ozzy Osbourne en avait fait des compliments... et il n’avait pas été le seul!).

Donc, quatre décennies plus tard, tout le monde a pris un sacré coup de vieux (et nous aussi, disons-le). Marty Di Bergi (Rob Reiner) part sur les traces du groupe légendaire Spinal Tap afin de documenter leur réunion, pour un seul concert, à La Nouvelle-Orléans.

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Il retrouve donc Nigel Tufnel (Christopher Guest qui est, on le rappelle, le mari de Jamie Lee Curtis), désormais propriétaire d’un magasin de fromage et de guitare et qui se produit aussi de temps en temps au pub local. David St. Hubbins (Michael McKean), qui vit en Californie, se spécialise dans les musiques d’ambiance, qu’il s’agisse de celle d’un balado sur des enquêtes criminelles ou de celle qui accompagne un message téléphonique de mise en attente. Quant à Derek Smalls (Harry Shearer), il a ouvert le Musée de la colle et a écrit une sorte d’opéra rock symphonique.

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Puisque le documentaire chronique les semaines précédant leur ultime concert organisé patr Hope Faith (Kerry Godliman), la fille de leur ancien gérant, on a droit à la recherche d’un batteur, qui sera une batteuse en la personne de Didi Crockett (Valerie Franco) ainsi qu’aux séances de répétitions du faux groupe devenu presque vrai (et culte) par la grâce de ses nombreuses apparitions télévisées et scéniques.

L’esprit du premier long métrage est bien présent (on remarque l’apparition rapide de Fran Drescher), les clins d’œil (inside joke) sont succulents, notamment avec la présence de Lars Ulrich et Chad Smith qui se renvoient la balle afin de ne pas devenir le batteur de Spinal Tap.

Mais c’est la présence de Paul McCartney, puis d’Elton John (qui interprète d’ailleurs Stonehenge sur scène) qui remporte la palme... peut-être involontairement. Car c’est à ce moment qu’on réalise que les rockers de Spinal Tap, déjà vieillissants en 1984, ont aujourd’hui atteint un âge canonique... ce qui ne nous rajeunit pas! Et l’on se met immédiatement à penser aux Mick Jagger, Alice Cooper, Iggy Pop ou Bruce Springsteen... toutes ces stars qui ont allègrement dépassé les 70 ans et qui n’hésitent pas à monter sur scène. Nostalgique ce Spinal Tap II: The End Continues? Oui, et aussi une forme très parodique d’hommage.

Note : 3,5 sur 5

Spinal Tap II: The End Continues prend l’affiche dès le 12 septembre.

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