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Culture

Corine raconte comment «MasterChef» et sa famille l’ont aidée à s’épanouir

«MasterChef Québec», du lundi au mercredi à 19 h 30 et le dimanche à 20 h 30, à TVA et sur TVA+

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Marjolaine Simard

2025-12-04T01:05:00Z
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Corine déborde d’énergie et a trouvé, au fil de la saison de MasterChef Québec, un élan et une confiance qu’elle ne se connaissait pas. Une aventure qu’elle n’aurait jamais osé imaginer sans le soutien indéfectible de son conjoint et de sa fille. Ce mercredi, elle quitte l’expérience la tête haute, le sourire aux lèvres et le cœur rempli de projets culinaires prometteurs.

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Corine, qu’est-ce qui t’a poussée à t’inscrire à MasterChef?

C’était ma troisième tentative! Et là, enfin, j'ai été sélectionnée. J’avais besoin d’un vrai défi personnel. Comme femme de carrière et maman, je fais beaucoup pour les autres. Là, je voulais me prouver quelque chose, retrouver une énergie à moi, sortir de ma zone de confort.

Comment ta famille a-t-elle vécu cette aventure?

Comme j’habite Lévis, je suis partie près de deux mois et demi pour les tournages à Montréal. Mon mari, Stephan, a tout géré à la maison, et ma fille, Mackenzie, qui a presque 12 ans, a gardé le secret comme une pro. Même ma mère ne savait pas que je m’étais inscrite! Sans le soutien de ma famille, je n’aurais jamais pu vivre cette aventure. Je leur dois vraiment beaucoup même s’ils sont habitués à mes absences. Je suis représentante en couvre-planchers sur la route et je couvre un large territoire. J’ai l’habitude d’être partie, mais MasterChef demandait un autre niveau d’organisation!

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D’où te vient ton amour de la cuisine?

Au début de la vingtaine, j’ai découvert une vraie passion. Je cuisinais déjà, mais sans prétention. Les livres de recettes, les émissions, surtout MasterChef Australie, m’ont allumée. Je suis de nature nerveuse, mais dans ma cuisine, je deviens calme. C’est ma happy place. Je cuisine par amour, pour les miens.

Quels ont été tes moments préférés de la compétition?

Au défi du dindon avec Jean-Sébastien, on a eu un plaisir fou. On a vraiment connecté. Sinon, le défi avec le choix d'une table avec des produits de luxe ou des produits de tous les jours a été marquant. Stefano m’a dit: «C’est le meilleur plat que tu as fait à MasterChef.» J’en tremble encore! (rires) Finalement, un autre moment important a été la rencontre du juge de MasterChef Australie Andy Allen, que j’ai vu évoluer comme candidat à l’émission depuis qu'il est tout jeune et qui est devenu restaurateur et juge à l’émission. J’étais aux anges!

Comment as-tu vécu ton départ de la cuisine?

Ç’a été un mélange de déception et de grande fierté. Je ne pensais même pas me rendre au top 10. Au milieu du parcours, j’ai eu un déclic et j’ai enfin commencé à croire en moi. Je me sentais plus douée pour la cuisine bistrot que pour la création de plats gastronomiques avec beaucoup de techniques, ce qui m’intimidait. Mais à force d’avancer dans l’aventure, j’ai vu que j’avais ma place en cuisine. Perdre par seulement trois points contre Samuel, le favori, c’est quand même quelque chose!

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Qu’est-ce que Martin et Stefano t’ont apporté?

Un bagage culinaire immense. Ils sont exigeants, mais toujours bienveillants. Le commentaire qui m’a le plus marquée, c’est quand Stefano a dit que j’étais la personne qu’il avait le plus vue évoluer en trois saisons. Wow! C’est fou!

Qu’est-ce qui a changé en toi depuis MasterChef?

Ma confiance en moi-même. Pendant tout le tournage, je me répétais: «Fais-toi confiance.» Et j’ai fini par y croire. Je sais maintenant ce que je vaux. Ce que vous avez vu à la télé, c’est moi, soit une boule d’énergie authentique. Et là, je caresse un grand rêve. Je veux publier un livre de recettes. C’est un grand projet pour 2026.

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