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Culture

Voici pourquoi Patrice Robitaille a hésité à accepter un rôle dans «Antigang»

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Patrick Delisle-Crevier

2025-05-29T10:00:00Z
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Nous savons désormais que la nouvelle quotidienne de Radio-Canada aura pour titre Antigang et qu’elle se déploiera dans l’univers de la mafia, des gangs et des motards criminalisés. Elle mettra en avant-plan une escouade spéciale qui vise à faire tomber les têtes dirigeantes criminelles. Patrice Robitaille incarnera le sergent-détective Jean-François Bégin. Avant d’accepter de se lancer dans le rythme effréné des tournages de ce gros projet, le comédien a senti le besoin de réfléchir et d’en parler avec sa famille.

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Patrice, que peut-on dire de ton personnage de Jean-François Bégin?

C’est un célibataire endurci et un gars de gang. Il fait partie d’une équipe de cinq enquêteurs formant l’escouade Antigang, qui est chapeautée par le lieutenant Christian Thibeault, qui sera joué par Vincent Graton. Ça tombe bien, parce que Vincent est mon voisin dans la vie, alors on va se faire des petites répétitions en promenant nos chiens.

Est-ce que tu as accepté immédiatement lorsque Fabienne Larouche t’a approché pour t’offrir ce rôle?

Lors du visionnement de la série L’Appel, je venais de te dire en entrevue que j’avais pas mal de temps libre et que ça me faisait du bien de respirer un peu. Puis, Fabienne est venue me parler de cette nouvelle quotidienne; elle m’a dit qu’elle allait m’envoyer les textes des épisodes. Je les ai lus, et j’ai eu besoin d’en discuter d’abord avec ma conjointe, parce que c’est un engagement qui touche toute la famille que de faire une quotidienne. J’ai trois enfants et ma blonde a un emploi prenant elle aussi. Nous savions que le rythme d’une quotidienne allait chambouler notre horaire et qu’il y aurait des sacrifices à faire. Cela dit, ma blonde est aussi consciente de l’opportunité et du privilège d’une telle proposition. J’ai également eu besoin d’en parler avec mes enfants: eux aussi vont devoir faire des sacrifices, parce que je vais être moins présent. Après avoir consulté ma famille, j’ai accepté le mandat.

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Est-ce que le rythme d’une quotidienne te fait peur?

C’est certain que ce sera sportif! Dernièrement, j’ai croisé Suzanne Clément et elle m’a dit que c’était une magnifique expérience. Ça m’a donc rassuré. C’est sûr qu’il y a un certain stress qui vient avec ça et que c’est impressionnant une charge de tournage de 120 épisodes. Je n’ai jamais fait ça de ma vie! Je vais devoir trouver de nouvelle méthode pour mémoriser mes textes, car habituellement je fais un apprentissage approfondi de mes affaires. Mais là, j’ai l’impression qu’avec le rythme d’une quotidienne, ce sera complètement autre chose. Je suis quelqu’un de très structuré dans la vie, alors je vais trouver une nouvelle façon de faire. J’avais hâte de dévoiler ce projet, parce que j’étais dans le secret depuis longtemps. Ça devenait difficile de cacher ça et de mentir aux gens sur mon emploi du temps.

Est-ce que tu as eu à libérer complètement ton agenda pour te lancer dans Antigang?

Oui, car ça ne laisse pas beaucoup de place pour autre chose. Il me reste trois jours de tournage pour le film Villeneuve et j’ai quelques lectures de livres audio ici et là. J’espère continuer de faire des voix de temps en temps, mais je sais que ce sera difficile avec les horaires de tournage.

Tu as déjà goûté à la quotidienne un peu avec la série 30 vies. Quel souvenir en gardes-tu?

Je jouais le conjoint du personnage d’Élise Guilbault. J’incarnais un psychologue qui avait un très beau bureau et je n’avais qu’une seule journée de tournage. Je n’ai donc pas goûté au rythme fou d’une quotidienne. J’ai tourné beaucoup de scènes dans cette journée, mais sans vivre le flot de tournage de quatre épisodes par semaine. J’ai hâte de commencer! J’ai vraiment des alliés forts avec qui je me sens bien. (La quotidienne Antigang met entre autres en vedette Catherine Trudeau, Karine Gonthier-Hyndman, Fabien Cloutier, Vincent Graton, Irdens Exantus, Léane Labrèche-Dor et Olivier Gervais-Courchesne.) Je suis entre bonnes mains et bien entouré; ça rend la chose plus sécurisante. C’est un beau cocon de gens gentils et talentueux.

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Réactions des autres comédiens de la nouvelle quotidienne. 

Un premier rôle de policière pour Catherine Trudeau

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Catherine Trudeau incarnera le personnage de Mathilde Lapierre dans la nouvelle quotidienne de Radio-Canada, Antigang, cet automne. «C’est une sergente-détective de l’escouade, le genre de fille qui met toute son énergie dans son travail. Elle n’a pas d’enfants ni d’amoureux, seulement quelques amants de passage. C’est une femme un peu rigolote mais solide! Elle carbure à l’adrénaline, elle est dévouée et humaine», a dit la comédienne, qui joue pour la première fois un rôle de policière. «C’est un premier rôle de policière pour moi, et aussi un premier rôle dans une quotidienne. On me parle depuis longtemps de ce rythme de tournage effréné, et je me dis que tant que je ne l’aurai pas vécu, je ne saurai pas ce que c’est. Alors, je me lance! Maintenant que mes enfants sont des adolescents, j’embrasse ce nouveau défi.»

Un nouveau rythme pour Fabien Cloutier

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Fabien Cloutier incarnera le personnage de Frédéric Nadeau, l’un des agents de l’escouade. «Ce que j’aime avec mon personnage, c’est qu’on aura accès à sa famille et à son monde à lui. Avec ce que j’ai lu du scénario, ce sera fort intéressant. C’est un homme qui gère ses dossiers au bureau le jour et qui est confronté à son rôle de père d’une adolescente le soir. C’est Shanti Corbeil Gauvreau qui jouera sa fille. Mon personnage a toute une drive, et les dialogues ne sont pas ennuyants du tout», a dit celui qui embrasse avec plaisir l’idée de se lancer dans une quotidienne. «Je prends une grande respiration et je savoure le défi! Je suis certain que je vais être capable. Depuis que je le sais, je modifie ma façon de travailler sur les autres plateaux pour me préparer à cette nouvelle rythmique. J’ai hâte de goûter à tout ça.»

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