Ce joueur des Alouettes s’inspire de l’époque des Vikings


Benoît Rioux
Si Caleb Evans est appelé à prendre le relais de Cody Fajardo à court terme chez les Alouettes, le jeune quart-arrière Davis Alexander, âgé de 25 ans, attend patiemment son tour. En bon coéquipier, il garde son sourire éternel, mais on devine qu’il aurait naturellement aimé obtenir le rôle de partant.
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«C’est un peu difficile et frustrant, mais nous gagnons des matchs en tant qu’équipe et c’est tout ce qui compte», a indiqué Alexander, qui grimpe forcément dans la hiérarchie depuis la blessure de Fajardo à un muscle ischiojambier, le 11 juillet. «L’entraîneur a pris une décision et mon travail, c’est de me présenter à l’entraînement et de me préparer de la même façon, comme quand Cody était présent et à 100% en santé.»

Il faut dire que le jeune quart-arrière se retrouve dans une situation familière. À l’époque où il évoluait pour les Vikings de l’Université d’État de Portland, Alexander avait entamé sa première saison à titre de troisième quart, en 2017. Il avait ainsi dû attendre jusqu’aux trois derniers matchs de la campagne avant d’obtenir des départs, lors desquels il avait totalisé 1233 verges de gains par la passe, soit une moyenne de 411 par partie.
«Je dois demeurer calme et m’assurer d’être prêt quand le temps sera venu, car on ne sait jamais quand ça peut arriver», a noté Alexander.
Une bonne relation
L’ancien des Vikings doit demeurer alerte, car l’entraîneur-chef Jason Maas n’hésitera pas à faire appel à ses services, si Evans devait éprouver des difficultés. Peut-être même dès jeudi soir, à Montréal, contre les Roughriders de la Saskatchewan.

«Je suis là pour soutenir Caleb, on a une très bonne relation et je serai prêt si jamais l’opportunité se présente», a assuré l’athlète originaire de Gig Harbor, dans l’État de Washington.