«Ça va être épouvantable»: un Québécois en Floride opte pour l’évacuation avant l’arrivée de l’ouragan «Milton»

Lydia Labbé-Roy
Un Québécois qui réside à Tarpon Springs, près de Tampa Bay, en Floride, admet être «nerveux» à l’approche de l’ouragan de catégorie 5 «Milton», qualifié d'«extrêmement dangereux», et a choisi d’évacuer sa résidence mardi.
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«On va évacuer demain. On n'est pas obligé, mais si on ne le fait pas, c'est à nos risques, et en plus, aujourd'hui, Nicole et moi, on se parlait et on s'est dit: "OK, on évacue ou on n'évacue pas?" On s'est dit: "pour quelles raisons on n'évacuerait pas?"», raconte Charles Saint-Maurice en entrevue à l’émission «Le Bilan».
Tarpon Springs, où réside l’homme, se trouve «pas mal dans le centre» de la trajectoire de l’ouragan qui a atteint une force «historique» lundi.
Charles Saint-Maurice s’attend à ce que ce deuxième ouragan en autant de semaines soit pire que l’ouragan Hélène, notamment en raison des nombreux débris qui jonchent toujours le sol à plusieurs endroits.
«Les rues sont ravagées avec des débris, des piles, les camions du comté et de la ville ne fournissent pas, et tout ça, ça va se faire ramasser encore par une onde de tempête qui va être apparemment le double de ce que Hélène a créé, alors ces débris-là vont flotter, se promener, ça va être épouvantable», craint-il.
Ce dernier a sécurisé davantage sa maison, qu’il avait déjà préparée pour l’arrivée d’«Hélène».
«Aujourd'hui, on a amplifié ce qu'on avait fait pour Hélène, parce que là, les vents vont être plus violents, et puis il n'y a vraiment rien à l'extérieur qui peut partir au vent, puis faire des dommages, des dégâts. Les fenêtres ne sont pas barricadées, on ne barricade pas vraiment, on a des fenêtres à l'épreuve des ouragans, alors c'est capable de résister à des pressions jusqu'à 150 miles à l'heure, donc on laisse ça comme ça», explique l’homme.
Après le passage des deux ouragans majeurs cette année, Charles Saint-Maurice admet qu’il «pense tranquillement» à déménager.
«Mais c'est une question de timing aussi», dit-il.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.