Bientôt la fin pour Marc-Édouard Vlasic?

Personne n’a semblé plus affecté par la descente aux enfers des Sharks de San Jose que le défenseur Marc-Édouard Vlasic. Le Québécois est à peine visible depuis quelques années et ça n'a pas changé en 2023-2024. 

Avant la victoire contre les Islanders de New York de mardi, l’athlète de 36 ans a été laissé de côté dans quatre matchs consécutifs. Il n’a disputé que 15 des 26 rencontres de San Jose cette saison, bien que cette formation en reconstruction ait besoin plus que jamais de ses vétérans.

• À lire aussi: LNH: Rod Brind’Amour pensait que son équipe allait perdre 50 à 0

• À lire aussi: Les Oilers sont de retour dans la course

• À lire aussi: La génération dorée américaine

Le journaliste du réseau Sportsnet Elliotte Friedman voit certains changements chez Vlasic. Autrefois très comique avec les membres des médias, il agirait désormais d’une façon différente, presque détachée. Selon l’expert hockey, il n’a tout simplement plus la flamme.

«Je crois que l’une des raisons pour laquelle il est laissé de côté par San Jose est que le feu s’est éteint. Quand vous connaissez une année comme celle-là et que vous tentez de renverser la vapeur, vous ne pouvez pas avoir cela. Tu ne peux pas montrer ça à tes joueurs, quand tu as l’impression qu’un joueur ne performe pas au niveau voulu, surtout autour des jeunes», a expliqué Friedman en parlant de l’état-major des Sharks durant le plus récent épisode du balado «32 Thoughts».

Difficile à échanger

Il n’a d’ailleurs aucun doute que l’organisation cherche à se débarrasser de lui. Sauf qu’avec un salaire de 7 millions $ pour encore deux ans et des performances sur le déclin, Vlasic sera difficile à troquer. D’une façon ou d’une autre, San Jose devra éponger une partie de son salaire dans une transaction ou en rachetant son contrat l’été prochain.

L’un des meilleurs arrières défensifs de la Ligue nationale autrefois, ce travailleur de l’ombre serait devenu une nuisance pour sa propre équipe. Il n’a aucun point à sa fiche et montre un différentiel de -8. Son temps de jeu moyen est aussi passé sous les 1 min 15 s pour la première fois de sa carrière.

«Pendant longtemps, il était le gars ayant un truc à prouver, qui se disait que personne ne le connaissait, qui n’avait pas le respect qu’il méritait et qui savait qu’il était tout un joueur. Pour une raison quelconque, il n’est plus le même gars», a indiqué Friedman.