Audrey Price : coup de foudre amical avec cette comédienne sur «Les Armes»
«Les Armes» lundi 20 h TVA et TVA+
Nathalie Slight
Avec son tout premier rôle — celui de la soldate Rose Girard dans Les Armes —, la comédienne Audrey Price a rapidement conquis le cœur du public québécois par son jeu sensible et authentique. Récemment tombée amoureuse d’un jeune homme d’origine bretonne, elle partage sa vie entre Québec et Paris.
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Audrey, as-tu toujours voulu devenir comédienne?
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être comédienne. Au primaire, je me suis inscrite à une ligue d’impro après l’école et je suis devenue capitaine de mon équipe. Au secondaire, ma mère me conduisait à mes cours de théâtre tous les week-ends, et je faisais aussi partie de la troupe de mon école, avec qui je suis même allée en Roumanie pour participer au Festival international de théâtre. Nous y présentions une adaptation de Richard III... et c’est moi qui jouais le rôle principal! J’avais 15 ans, et ça reste une de mes plus belles expériences à vie.
D’où vient cet attrait pour le jeu?
Ç’a toujours été une passion pour moi. Cela dit, j’ai traversé une période où je ne voulais pas admettre mon désir de devenir comédienne, peut-être pour me protéger un peu, sachant qu’il s’agit d’un métier extrêmement difficile. Mes parents viennent tous deux du milieu artistique (son père, Scott Price, est le directeur musical de Céline Dion, et sa mère, Martine Chevrier, est une chanteuse populaire des années 1980). J’ai donc débuté dans le métier en tant que mannequin.
As-tu aimé le monde du mannequinat?
Oui, c’était super le fun. Mais ce que je préférais dans ce métier, c’était d’incarner des personnages, de raconter des histoires à travers les séances photo. Dès que je touchais un peu au jeu, par exemple en participant au tournage d’une publicité, je tripais. Petit à petit, j’ai réalisé que ce que je désirais vraiment, c’était exercer le métier de comédienne.
Tes parents étaient-ils surpris?
Non, pas vraiment. Quand j’étais petite, je pouvais regarder trois films en une seule journée. Le vendredi soir, ma mère m’amenait au Renaud-Bray pour m’acheter deux ou trois romans à lire durant le week-end. J’aimais qu’on me raconte des histoires... et éventuellement, j’ai eu envie d’en raconter moi aussi. C’est pour cette raison que j’ai fait un baccalauréat en théâtre à l’Université McGill.
Pour une deuxième saison, tu incarnes la militaire Rose Girard dans Les Armes. Un personnage complètement différent de la femme que tu es dans la vraie vie!
Lors de mes études, jamais je n’aurais pu imaginer que le rôle qui allait me faire connaître du public québécois serait celui d’une soldate! (rires) Même si, à première vue, ce personnage est loin de moi, nous avons quelques points en commun. Lorsque j’étais aux études en théâtre, j’étais hyper disciplinée; rien ne pouvait me faire déroger de mon but de devenir comédienne. L’intensité de mes journées n’était certainement pas comparable à celle des jeunes recrues de l’armée, mais ce sentiment de vouloir quelque chose à tout prix, de mettre tous les efforts nécessaires pour réussir, a assurément nourri mon interprétation.
Ton personnage a évolué au fil des épisodes!
Maintenant policière militaire, elle participe à des enquêtes sur la base de Kanawata. Avant de me lancer dans le tournage de la deuxième saison, j’ai dû faire plus de recherches pour bien comprendre le nouvel univers dans lequel évolue Rose, parce que c’est complètement différent de celui des recrues. Notre conseiller militaire présent sur le plateau a pu répondre à toutes mes questions. J’ai eu droit à plusieurs histoires hyper intéressantes, que je m’approprie pour incarner Rose. Parmi les figurants sur le plateau, il y a de vrais militaires. Je leur parle beaucoup aussi, ils sont tellement gentils, toujours prêts à raconter des anecdotes sur leur métier.


T’entraînes-tu toujours?
Je me suis beaucoup entraînée avant la première saison, parce qu’il y avait plusieurs scènes très physiques pour nos personnages de recrues d’infanterie. J’ai fait beaucoup de musculation, en plus de suivre des cours de boxe avec Lou Vincent Desrosiers, qui incarne Audrey Durand dans Les Armes. Maintenant que je joue une policière militaire, je continue de faire un peu de cardio et de musculation, mais moins intensément. Sinon, je bouge beaucoup, j’aime pratiquer différents sports. La course, notamment, me permet de me vider la tête, de décompresser.

Parlant de décompresser, tu es allée en Europe cet été. Dans quel contexte?
Après avoir tourné les 12 premiers épisodes de la série Les Armes, nous avions le mois d’août de pause avant de recommencer le 2 septembre. J’en ai profité pour aller voir mon copain. Il habite à Paris, mais il est originaire de Bretagne. Nous nous sommes donc rendus dans l’ouest de la France, pour qu’il me présente sa famille pour la toute première fois.
Comment as-tu fait la connaissance de ton amoureux?
Ce printemps, je suis partie en voyage en France avec Lou et d’autres amis. Alors que je marchais dans Montmartre, j’ai croisé un beau jeune homme... à trois reprises! On a eu un véritable coup de foudre l’un pour l’autre. Vous savez, le genre d’histoires qui n’arrive que dans les films? Pour William et moi, c’est exactement ça. Dès nos premières conversations, on avait l’impression de déjà se connaître. Depuis le printemps dernier, je suis retournée à Paris et il est présentement en voyage ici. Il a regardé Les Armes et il est super content que cette série connaisse du succès.
Lou Vincent Desrosiers et toi étiez-vous amies avant de travailler ensemble sur Les Armes?
Non. J’ai rencontré Lou sur le plateau de tournage et nous avons eu un véritable coup de foudre amical... au point où nous sommes allées en voyage ensemble à Paris. Une belle amitié comme celle-là, ça fait partie des surprises que m’a apportées la série Les Armes. Comme mon personnage est maintenant dans la police militaire, Lou et moi avons moins de scènes ensemble, mais on se croise tout de même sur le plateau.