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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Aucune excuse pour Caleb Evans chez les Alouettes de Montréal

Photo Patrick Doyle, fournie par la LCF
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Photo portrait de Marc Calixte

Marc Calixte

2024-07-25T11:05:00Z
2024-07-25T12:48:05Z
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Plongé au cœur de l’action à la suite de la blessure subie par Cody Fajardo, le quart-arrière Caleb Evans se retrouve sans aucun doute dans la meilleure position depuis le début de sa carrière pour démontrer ses atouts. 

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Evans n’a plus aucune excuse. Il a une chance de prendre sa place comme futur quart-arrière numéro un dans la Ligue canadienne de football.

Remarquez que ce poste appartient bel et bien à Fajardo chez les Alouettes, mais à 26 ans, Evans obtient l’occasion de se faire un nom et devenir de façon permanente l’un des neuf quarts partants dans le circuit.

Caleb Evans, en action, le 11 juillet au stade Percival-Molson.
Caleb Evans, en action, le 11 juillet au stade Percival-Molson. Photo MARTIN CHEVALIER

Le directeur général Danny Maciocia ne peut le dire à voix haute, mais il est évident pour moi que Davis Alexander est plutôt celui qui risque de succéder à Fajardo, un jour, avec les Alouettes.

Dans le match contre les Roughriders de la Saskatchewan, jeudi soir au stade Percival-Molson, Evans fera face à une excellente défensive. Or, il affronte déjà régulièrement une bonne unité défensive à l’entraînement, soit celle des Alouettes, depuis qu’il fait partie de l’équipe montréalaise.

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Ça passe ou ça casse pour Evans, car je le répète: Alexander n’est pas loin derrière.

Attention à Mace et les Roughriders!

Au moment de prendre la relève de Fajardo, le 11 juillet contre les Argonauts de Toronto, Evans n’était pas prêt à 100%. Il a ainsi lancé deux coûteuses interceptions. Malgré la défaite de 37 à 18, un premier revers pour les Alouettes cette saison, je persiste à dire que le match ne s’est pas joué sur grand-chose. En plus des passes interceptées, le retour de botté de Janarion Grant, sur 103 verges, a fait particulièrement mal.

Contre les Roughriders, c’est la défensive de la Saskatchewan qui sera à surveiller. L’entraîneur-chef Corey Mace, avec qui j’ai d’ailleurs joué durant quelques saisons chez les Stampeders de Calgary, fait un travail extraordinaire là-bas. Attention aux revirements!

Ancien coordonnateur défensif chez les Argonauts, Mace a une personnalité extraordinaire. Il prend de la place dans un vestiaire. Sans être arrogant, il montre une grande confiance et ça se répercute autour de lui. Il est comme un aimant, c’est un rassembleur et il commande le respect.

Si vous aviez la chance de le croiser dans la rue, vous verriez immédiatement son sourire. Un sourire confiant, mais pas intimidant. Tous les joueurs des Roughriders doivent être enthousiastes de jouer sous sa gouverne et de se retrouver autour de lui. La bonne nouvelle pour les Alouettes, c’est que Jason Maas a sensiblement le même effet à Montréal. C’est Mace versus Maas!

L’éclosion de Rambo?

Pour conclure avec Evans, j’ose prédire qu’il pourrait faire des flammèches s’il vise bien le receveur de passes Charleston Rambo. 

Face à une défensive coriace comme celle des Roughriders, le quart devra surtout éviter d’improviser et de prolonger inutilement des jeux, car ça pourrait se retourner contre lui.

– Propos recueillis par Benoît Rioux

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