Arrêté 22 ans plus tard: des familles retrouvent de l’espoir

L’arrestation de Marc-André Grenon, 22 ans après le meurtre de Guylaine Potvin, à Jonquière, a ravivé l’espoir d’arriver à un dénouement pour des familles de la Mauricie et du Centre-du-Québec qui attendent elles aussi des réponses depuis de longues années.

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C’est le cas de Henri Provencher, le grand-père de Cédrika Provencher. Il a assuré qu’il continuait de vivre d’espoir dans des moments comme celui-ci.

Le fondateur de la Fondation Cédrika Provencher a également ajouté qu’il espère que des dossiers comme celui de sa petite-fille seront résolus plus fréquemment.

Les proches de Mélissa Blais, disparue en novembre 2017, à Louiseville, vivent une situation semblable. Cette arrestation leur donne un peu plus d’espoir de voir des développements dans l’affaire.

«Mais j’ai hâte qu’un jour on arrête quelqu’un pour notre histoire à nous», a laissé tomber la belle-sœur de Mélissa Blais, Sylvie René.

Pour les deux familles, le dénouement dans le meurtre de Guylaine Potvin en 2000 rappelle aussi de douloureux souvenirs.

«Tout le monde espère ça, qu’on arrive au bout de ces enquêtes-là», a souligné M. Provencher.

Beaucoup d’autres cas ne sont toujours pas résolus en Mauricie et au Centre-du-Québec. Philippe Lajoie, qui est disparu à Yamachiche depuis 2007, en est un autre exemple. Leurs histoires ne seront jamais oubliées.

«Le public s’en rappelle. Le public voudrait que ça se résolve», a assuré le président de Meurtres et Disparitions Irrésolus du Québec, Stéphane Luce.

Ce qui est parfois encourageant pour certaines de ces familles, c’est que la technologie continue d’évoluer.

«C’est encourageant, par contre, il y a d’autres familles où il y a eu un meurtre et il n’y pas d’ADN», a fait voir M. Luce.

De son côté, Sylvie René tente de s’assurer que des efforts sont encore mis dans l’enquête de la disparition de sa belle-sœur, qui a commencé il y a bientôt cinq ans.

Meurtres et disparitions irrésolus du Québec se penche sur plus de 1000 dossiers en attente d’un dénouement. Ce que les proches espèrent le plus, c’est comprendre un jour ce qui s’est passé.