EN VIDÉO | Le meurtrier de Guylaine Potvin s’était livré sur ses problèmes en 2017 lors d’un colloque

L’homme accusé du meurtre de Guylaine Potvin à Jonquière et de tentative de meurtre sur une autre femme à Sainte-Foy a participé à une conférence en 2017 où il avait parlé de son vécu, et dans laquelle il disait s’en être sorti. 

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Marc-André Grenon, 47 ans, a souvent changé de lieu de résidence au fil des années, lui qui a cumulé plusieurs dossiers criminels de vols, introduction par effraction entre 1993 et 2002. Il aurait aussi eu des problèmes de consommation de drogue liés à sa santé mentale. 

Accompagné de l’organisme l’Autre Versant, il a témoigné à titre d’exemple lors du colloque de l’Association québécoise pour une réadaptation psychosociale. 

Il avait expliqué le travail d’introspection qu’il accomplissait afin de changer sa vie. 

Écoutez le segment tout savoir en 24 minutes avec Alexandre Moranville-Ouellet et Mario Dumont sur QUB radio:

«Toute l’énergie que tu as mise dans ta vie, pour te détruire, bien remet toute cette énergie-là dans ton rétablissement. [...] Moi je suis une personne qui était considérée comme un cas perdu, personne n’avait espoir en moi de me rétablir. J’étais un cas lourd. Ça fait déjà 20 ans que je me rétablis à ma façon. Depuis cinq ans c’est plus intensif et positif», racontait-t-il à l'époque. 

«J’ai redonné un sens à ma vie. Faire ses propres choix. On a décidé pour moi pendant une longue période de ma vie, pis maintenant je suis capable de prendre mes décisions», ajoute-t-il sur la vidéo d’archives.

«Oui c’est possible que la personne devienne autonome, qu’elle soit capable de fonctionner dans la société et dans la communauté et qu’elle soit productive», conclut celui qui est aujourd’hui accusé de meurtre, tentative de meurtre et d’agression sexuelle. 

La vidéo se termine lorsqu’une intervenante déclare : «quel message d’espoir». 

Évidemment les organismes impliqués n’avaient aucun indice que Marc-André Grenon pouvait être présumément lié à un meurtre ou à des agressions sexuelles graves, pour lesquels il se trouve accusé aujourd’hui. 

Un intervenant de l’organisme l’Autre Versant, organisme qui est intervenu auprès de l’homme aujourd’hui accusé à tenu à préciser que les personnes qui souffrent de troubles mentaux, en grande majorité, ne sont pas violentes.

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