Anne-Catherine de «MasterChef Québec» a réussi à concilier maternité et compétition culinaire avec brio

Anne-Catherine a séduit tout au long de la saison grâce à sa douceur, mais aussi à l’élégance et à la finesse de ses plats, qui ont conquis les juges. Sa sortie de la cuisine de MasterChef Québec laisse un grand vide, mais elle en ressort riche d’expériences et de souvenirs marquants.

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Anne-Catherine, comment as-tu pris la décision de t’inscrire à cette belle aventure?

C’est vraiment mon agente, Chloé Dumont, chez Haute Influence, qui m’a poussée à m’inscrire, parce qu’elle trouvait que j’avais un réel talent en cuisine. La première année, ma candidature n’avait pas été retenue. L’année suivante, ça s’est passé super vite. C’était un rêve auquel je n’avais jamais osé rêver. Et même si je suis sortie de la cuisine dimanche, je suis profondément heureuse de ce que j’ai accompli.

D’où vient ton intérêt pour la cuisine?

Ma famille, qui cuisine beaucoup, m’a transmis cet amour. Avec le temps, j’ai réalisé que la cuisine, c’est mon langage de l’amour: c’est ma façon de montrer mon affection et de passer du temps de qualité avec les gens que j’aime.

Avais-tu regardé des émissions de cuisine avant?

Oui, MasterChef Australie, quand j’étais plus jeune. Je me disais que c’était réservé aux experts. Mais sur le plateau, j’ai énormément appris. J’ai découvert de nouvelles techniques et développé mon style beaucoup grâce à Martin Picard qui, entre les tournages, nous prodiguait des conseils précieux. Ça m’a vraiment aidée à progresser.

Et côté organisation, comment ça s’est passé avec ton fils, Harry, et ton mari, Cédrick, que tu as rencontré sur le tapis rouge d’OD chez nous...

Ça a demandé beaucoup d’organisation parce que Cédrick travaille souvent à l’extérieur. J’avais une nounou pour m’aider, ainsi que la sœur et la mère de Cédrick. Sans elles, tout ça n’aurait pas été possible. C’est drôle parce que Harry, mon fils qui est âgé de trois ans, pouvait me reconnaître à la télé. C’était très émouvant. Évidemment, comme il ne fait pas toujours ses nuits, la fatigue m’a un peu rattrapée par moments. J’ai eu une semaine très difficile où j’ai pensé quitter. Je suis du genre à pratiquer jusqu’à tard le soir et à me lever tôt, donc, je dormais peu. Mais finalement, j’ai persisté et je me suis rendue loin.

Quels moments marquants retiens-tu?

Le premier, c’est quand j’ai commencé à cuisiner pour raconter une histoire et non plus seulement pour performer. C’est à ce moment que j’ai pris mon envol. Le second, c’est quand je me suis sentie à l’aise malgré mon anxiété sociale - être dans une cuisine avec beaucoup de monde peut être très confrontant pour moi. À un moment, j’ai senti que j’étais enfin complètement à l’aise et que mon anxiété m’avait quittée. C’est là que tout s’est mis à aller très bien.

Y a-t-il des invités qui t’ont particulièrement impressionnée?

Fabien Cloutier m’a impressionnée par son énergie et sa bonne humeur: ça illuminait le plateau. Bien sûr, Martin et Stefano resteront des souvenirs exceptionnels pour moi.

Tu es influenceuse et tu parles beaucoup de cuisine, de beauté et de bien-être...

Je faisais déjà des vidéos de cuisine, mais maintenant je me sens encore plus confiante pour créer et développer des recettes, pour ensuite les partager. Avec mon frère Guillaume, qui est caméraman et monteur pour la télé, et ma meilleure amie, Léane, qui est vidéaste, on a amélioré le côté visuel. On tourne au restaurant de mes amis, Le Manners, à Laval. Ça donne de superbes capsules. Aussi, beaucoup d’adolescents m’écrivent depuis MasterChef pour me dire que je les ai inspirés à s’intéresser à la cuisine. Ça me donne une belle motivation de voir leur enthousiasme.

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