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Ann-Renée Desbiens et ses coéquipières anticipent un match «mémorable» au Centre Bell

Ann-Renée Desbiens lors des célébrations au terme d'une victoire de 6 à 5 du Canada contre les États-Unis, en finale du Mondial féminin, dimanche, à Utica.
Ann-Renée Desbiens lors des célébrations au terme d'une victoire de 6 à 5 du Canada contre les États-Unis, en finale du Mondial féminin, dimanche, à Utica. Getty Images via AFP
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Mylène Richard

2024-04-16T12:00:00Z
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UTICA, New York | Médaille d’or au cou, scintillante au centre d’un chandail à la feuille d’érable rouge et détrempé, les nouvelles championnes du monde du hockey féminin savouraient leur couronnement dimanche. Mais déjà, les regards sont tournés vers samedi, lorsque le Centre Bell sera le théâtre d’un record.

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«Je ne suis pas rendue là», a admis Ann-Renée Desbiens, étonnée quand une question lui a été posée au sujet du match du week-end prochain de la formation montréalaise dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF).

«Il y aura énormément d’émotion, a dit la gardienne une fois qu’elle a pris conscience que cette rencontre historique était à nos portes. Il y avait 4000 personnes ici [en finale du Mondial à Utica] et c’était tellement bruyant. Je ne peux pas m’imaginer à quoi ça ressemblera avec 21 000 personnes, derrière nous, derrière l’équipe de Montréal.»

C’est à ce moment que Desbiens a réalisé qu’elle n’aurait pas à endurer une foule qui s’époumone à scander «USA, USA!» comme ce fut le cas face aux Américaines.

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«Au moins, je n’aurai pas besoin de changer les “USA” par “Canada” dans ma tête. C’est ça mon truc!» a-t-elle dévoilé en riant.

Ann-Renée s'est illustrée devant l'Américaine Rory Guilday, dimanche, en finale du Mondial féminin.
Ann-Renée s'est illustrée devant l'Américaine Rory Guilday, dimanche, en finale du Mondial féminin. Getty Images via AFP

Mieux qu’à Toronto

Les billets pour l’affrontement entre Montréal et Toronto s’étant tous envolés en moins de 18 minutes lors de leur mise en vente, il est donc permis d’avancer que le record d’assistance pour un match de hockey féminin sera fracassé. Le 16 février, 19 285 amateurs ont vu Toronto blanchir Montréal 3 à 0 à l’aréna Scotiabank, domicile des Maple Leafs.

«J’ai toujours su que les fans au Québec et à Montréal étaient les meilleurs, a vanté Desbiens. Il n’y avait aucun doute qu’on allait briser le record dès que j’ai vu que Toronto l’avait eu, car le Centre Bell est plus gros.»

«En plus, il y a plusieurs personnes qui n’ont pas réussi à avoir des billets. J’ai tellement eu de demandes, c’est impressionnant, a-t-elle raconté. L’engouement pour cette équipe-là, le support qu’on a, c’est vraiment dur à exprimer en mots.»

Ann-Renée Desbiens soulève le trophée du Championnat du monde de hockey féminin.
Ann-Renée Desbiens soulève le trophée du Championnat du monde de hockey féminin. Getty Images via AFP

Avant l’arrivée de la LPHF, le record nord-américain pour une rencontre professionnelle de hockey féminin en saison régulière était de 5938 spectateurs, le 10 décembre 2016, lorsque l’Inferno de Calgary avait visité les Canadiennes de Montréal au Centre Bell, dans un match de la Ligue canadienne de hockey féminin.

Mémorable et malade
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La numéro 35 disputera un premier match au Centre Bell et «espère qu’il sera aussi mémorable» que la finale qu’elle venait à peine de vivre.

Dès jeudi, Desbiens, Marie-Philip Poulin, Laura Stacey, Kristin O’Neill et Erin Ambrose renoueront avec l’action à l’Auditorium de Verdun, alors que le Minnesota, avec ses cinq médaillées d’argent, sera en ville. Deux jours plus tard, elles affronteront sept de leurs coéquipières avec l’unifolié, dont la défenseure Renata Fast, nommée au sein de l’équipe d’étoiles du Mondial.

«C’est une grosse semaine, a reconnu Poulin. Samedi, je suis certaine que ce sera un autre match vraiment excitant. C’est malade tout ce qui se passe avec la LPHF, les gens sont tellement excités, je ne pourrais pas demander mieux.»

Marie-Philip Poulin et l'entraîneuse adjoint Caroline Ouellette, deux grandes sportives québécoises.
Marie-Philip Poulin et l'entraîneuse adjoint Caroline Ouellette, deux grandes sportives québécoises. Getty Images via AFP

Quant à Ambrose, elle réserve ses commentaires pour le week-end prochain.

«Notre équipe mérite qu’on prenne le temps de savourer notre triomphe, a dit l’arrière. Je suis certaine que ce sera spécial samedi, mais je le confirmerai après le match. C’est déjà merveilleux ce qu’on a réalisé cette semaine. J’ai l’impression qu’à chaque pause télévisuelle, on annonçait un nouveau record. Je sais que les inscriptions au hockey féminin, tant au Canada qu’aux États-Unis, ont atteint des niveaux jamais égalés. C’est donc incroyable d’être championne au cours d’une telle saison.»

La défenseure Erin Ambrose a été envahie par l'émotion.
La défenseure Erin Ambrose a été envahie par l'émotion. Getty Images via AFP

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