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La victoire des vétéranes... et des jeunes au Mondial de hockey féminin

L'auteure du but en or, Danielle Serdachny, est allée à la rencontre d'une photo géante de son visage.
L'auteure du but en or, Danielle Serdachny, est allée à la rencontre d'une photo géante de son visage. Getty Images via AFP
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Mylène Richard

2024-04-15T03:27:36Z
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UTICA, New York | La bande de Marie-Philip Poulin s’est amusée à faire mentir les experts. Bien avant le début de la compétition, ceux-ci prédisaient la couronne aux favorites locales.

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«On a entendu tout au long du tournoi qu’elles étaient plus jeunes, plus vites. On a compris ça assez rapidement! Mais on s’est concentrées sur notre équipe et on est restées nous-mêmes», a expliqué Poulin.

La moyenne d'âge de la formation américaine était de 24 ans, contre 28 pour les Canadiennes.

«L’expérience dans des parties comme ça, c’est très important, a renchéri Ann--Renée Desbiens. Il y a eu plusieurs hauts et bas et on a réussi à capitaliser là-dessus. On est restées calmes et on a persévéré. On a réussi à compter avec deux secondes à faire à la pénalité [en prolongation] et je pense que l’expérience y est pour beaucoup.»

Les jeunes athlètes canadiennes ont été bien entourées par les vétéranes et jamais la panique ne s’est emparée du banc canadien. Au point que la recrue Julia Gosling a marqué et que c’est l’Albertaine de 22 ans, Danielle Serdachny, membre de l'Université Colgate dans l'État de New York, qui a joué les héros.

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«Elle a aussi bloqué son premier lancer du tournoi quelque temps avant», a tenu à préciser Erin Ambrose, qui a ouvert la marque et obtenu une mention d’aide sur le filet gagnant, tout comme Desbiens.

  • Écoutez le segment sportif avec Jean-François Baril via QUB :

Enfin l’hymne canadien!

La gardienne québécoise l’avait dit la veille, elle ne voulait pas être obligée d’écouter l’hymne national américain sur la ligne bleue après une défaite crève-cœur. Son vœu a été exaucé.

«Ça fait du bien de l’entendre [le Ô Canada]. Chanter ensemble, les bras autour de l’une de l’autre, c’est le sentiment que tu veux à la fin d’un tournoi. Tu joues pour des matchs comme ça, qui va d’un côté comme de l’autre. C’est un des matchs qui va fait vieillir très rapidement!»

Ce triomphe vient en haut de la liste pour Desbiens en ce qui a trait aux émotions.

«Il est proche du top. Je me souviens d’une finale en 2015 en Suède qui avait été similaire. Mais cette fois, on a fini avec la victoire», a dit celle qui a sauté bien haut quand Serdachny a marqué.

Le motton dans la gorge

Du côté des États-Unis, l’entraîneur John Wroblewski a dû prendre une petite pause devant les journalistes pour se ressaisir, tellement l’émotion l’a envahi.

«Les Canadiennes ont été incroyables dans les tranchées. Elles ont fait un super boulot lors des batailles. Leurs défenseures ont maintenu une courte distance, ce qui a rendu la vie difficile à nos jeunes attaquantes. C'est du bonbon le sport ce genre de matchs. Je suis fébrile à l’idée de voir comment nous allons grandir et progresser», a-t-il fini par dire à la suite de la seule défaire de sa formation au Mondial.

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