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L'article provient de TVA Sports
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Le Championnat du monde de hockey féminin profite de la popularité de la LPHF

Parmi les spectateurs à la finale du Mondial de hockey féminin, dimanche à Utica, certains portaient un chandail de l’équipe de Montréal dans la LPHF. Sur l’affiche, on peut lire: «C’est peut-être votre pays, votre ville, votre aréna, mais c’est notre sport, notre victoire, notre or».
Parmi les spectateurs à la finale du Mondial de hockey féminin, dimanche à Utica, certains portaient un chandail de l’équipe de Montréal dans la LPHF. Sur l’affiche, on peut lire: «C’est peut-être votre pays, votre ville, votre aréna, mais c’est notre sport, notre victoire, notre or». BILDBYRÅN via Reuters Connect
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Mylène Richard

2024-04-15T21:25:14Z
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UTICA, New York | Il n’y avait pas que les chandails des Rangers, des Devils ou de USA Hockey visibles dans la ville hôte du Championnat du monde, il y avait aussi ceux de la Ligue professionnelle de hockey féminin, dont Montréal.

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L’engouement pour ce nouveau circuit, qui établira un record avec 21 000 spectateurs samedi au Centre Bell, s’est fait sentir jusqu’à Utica, une municipalité de l’État de New York de 65 000 habitants et dont l’agglomération comprend 600 000 résidents.

À un peu plus de quatre heures de route de Montréal, les gens discutaient de la compétition dans les restaurants et les hôtels, et la population s’est déplacée à l’Adirondack Bank Center, domicile de la filiale des Devils dans la Ligue américaine.

Ce n’est pas un hasard si l’événement a battu, après les 20 matchs préliminaires, l’ancienne marque de 28 000 billets vendus pour un Mondial féminin en sol américain. Ce sont finalement plus de 68 000 amateurs qui ont assisté au tournoi. C’est toutefois bien loin des 119 000 spectateurs à Winnipeg en 2007.

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Calibre relevé

Avec la création de la LPHF, dont la saison n’a commencé qu’il y a trois mois, toutes les athlètes sont débarquées à Utica après avoir évolué au sein de circuits compétitifs en Europe, au Canada et aux États-Unis. Il y avait même une représentante des Carabins de l’Université de Montréal, Kaleigh Quennec, avec la Suisse.

«C’est la première fois qu’on arrive dans un tournoi et qu’on a l’impression que tout le monde est prêt pour les parties, a partagé Ann-Renée Desbiens. On n’arrive pas d’un camp un peu long, quand les passes ne sont pas sur le tape et que l’exécution est moins là.

«Ça donne des performances extraordinaires pour les spectateurs, des matchs très relevés et intéressants, qui peuvent aller d’un côté comme de l’autre», a ajouté la gardienne de Charlevoix.

La LPHF était représentée par 39 joueuses, dont neuf n’étaient pas Canadiennes ou Américaines.

La défenseure américaine Caroline Harvey (avec un genou au sol) a déjoué Ann-Renée Desbiens, dimanche, en finale du Mondial.
La défenseure américaine Caroline Harvey (avec un genou au sol) a déjoué Ann-Renée Desbiens, dimanche, en finale du Mondial. Getty Images via AFP

«Girls Power»

«J’ai déjà hâte à la prochaine saison parce que d’autres filles iront dans la LPHF, jouer avec les meilleures», a indiqué la gardienne tchèque Klara Peslarova avec justesse, puisqu’il a été confirmé que plus de 100 Européennes s’étaient inscrites pour le repêchage.

La LPHF ne prévoit pas actuellement d’expansion, désirant consolider ses bases dans ses six villes. C'est donc dire que la calibre grimpera en flèche avec la venue au cours des prochaines saisons des joueuses internationales et des éventuelles diplômées universitaires, dont certains membres de l'équipe d'étoiles du Mondial, soit la gardienne finlandaise Sanni Ahola (St. Cloud, 23 ans), la défenseure américaine Caroline Harvey (Wisconsin, 21 ans) ainsi que les attaquantes Natalie Mlynkova (Vermont, 22 ans), de la Tchéquie, et Laila Edwards (Wisconsin, 20 ans), des États-Unis. Cette dernière a aussi été élue la joueuse la plus utile du tournoi. 

«Lors d’un match à Toronto, j’ai vu une petite fille qui avait une pancarte sur laquelle il était écrit Girls Power [le pouvoir des filles] et la mère à côté était toute fière. Il se passe quelque chose», a raconté le président de la Fédération internationale de hockey sur glace, Luc Tardif, qui a d’ailleurs rencontré des représentants du circuit samedi afin de discuter des collaborations à venir.

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