[À VOIR] Pas de congé pour des joueurs des Alouettes: ils redonnent le sourire à des enfants malades
Mylène Richard
Des joueurs des Alouettes ont profité de leur semaine de congé pour redonner le sourire à des enfants malades au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, à Montréal, mercredi.
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Tyson Philpot, Régis Cibasu, Isaac Adeyemi-Berglund, Joshua Archibald, Tyrell Richards, Nick Callender et Jamar McGloster ont fait la rencontre de petits êtres, tout aussi forts qu’eux, même s’ils ne mesurent pas 6 pi, 7 po ni ne pèsent 315 lb comme McGloster.
«On me dit souvent que je suis forte», a lancé Josiane Pelletier, 14 ans.
«C’est la première fois que je vois des joueurs professionnels. Ils sont très grands. On est toute petite à leurs côtés», a ajouté l’ado, qui attend une greffe cardiaque.
Souvent, les joueurs se sont agenouillés ou accroupis afin d’être à la hauteur des enfants, dont Olivia Tessier, 5 ans, Clara Beaudry, 6 ans, ou Noémie Pouliot, 8 ans.
«Son papi Paul Lacroix sera jaloux d’apprendre qu’elle a vu des joueurs des Alouettes», a raconté la mère de Noémie, Karine Lacroix, qui a elle-même longtemps suivi les «Moineaux» quand Anthony Calvillo en était le quart-arrière.
Parfois gênées, les petites se sont courageusement approchées des géants des Als. Accompagnée de son toutou Lina, Olivia a offert son plus beau sourire espiègle.
D’autres, comme Clara, ont même osé une grimace. Mais elle pouvait se le permettre, car elle venait d’obtenir son congé d’hôpital.
Des cadeaux
Les invités d’un jour ont signé des affiches, dédicacé le livre Voler plus haut, la conquête de la 8e coupe Grey, et donné des petits ballons.
«J’ai aimé recevoir des cadeaux», a indiqué Jean-David Collin-Richard, 11 ans, vêtu d’un chandail Minecraft vert.
Le jeune Milan Pontbriand, 10 ans, a rapidement pointé Philpot sur la photo avant de commencer à feuilleter le bouquin.
Se blesser en jouant au football
Parmi les patients surpris par les joueurs des Alouettes, il y avait plusieurs sportifs, dont au moins quatre qui pratiquent le football ou le flag football.
Même qu’Ethan Illouz s’est retrouvé à Sainte-Justine parce qu’il s’est fracturé le fémur en plein match des Spartans de Saint-Laurent, à Montréal.
«Il y avait quelqu’un qui courait avec le ballon. Trois joueurs courraient en arrière de moi. En voulant me plaquer, je me suis blessé à la jambe», a raconté le jeune de 15 ans, dont la mère, Katia Elharrar, confirme que son os bougeait.
«Avec l’adrénaline, ça n’a pas fait trop mal», a assuré Ethan, sans mots devant l’un des meilleurs joueurs des Alouettes en Philpot.
«Le football, c’est le sport qui le motive», a dit son père, Grégory Ellouz, avec les yeux brillants, alors qu’il était tout aussi impressionné et excité que son fils.
«C’est aussi amusant de voir les parents nous montrer les prouesses de leur enfant sur leur cellulaire», a dit Philpot.
Le flag populaire
De son côté, l’énergique Lovia Baril, 16 ans, a abordé les athlètes pros en leur demandant s’ils connaissaient une belle saison.
«Ils sont faciles d’approche et ils sont contents d’être là», a observé la résidente de Joliette, qui souffre d’épilepsie-absences.
«C’est comme si je tombais dans la lune une fraction de seconde. C’est contrôlé depuis très longtemps. Je suis ici juste pour vérifier si tout va bien. Ça ne va pas m’empêcher de jouer au football», a promis celle qui évolue comme receveuse et en défense au flag.
De bonnes nouvelles
Pour sa part, Lorie-Anne Gagné, 17 ans, a apprécié cette visite surprise.
«On dirait que ça donne un tournant un peu plus le fun d’être ici. Surtout que je ne m’y attendais pas», a expliqué l’étudiante en sciences de la nature au Cégep de Saint-Jérôme, répondant aux questions devant micros et caméras comme une vraie vedette.
L’ancienne joueuse de flag à l’école Lavigne de Lachute a donc reçu deux bonnes nouvelles en ce mercredi ensoleillé.
«Tout va bien et je pars aujourd’hui!», a confirmé l’ado, aux prises avec des problèmes cardiaques.
On pourrait même ajouter une troisième bonne nouvelle, puisqu’elle pourra assister à son premier match des Alouettes, qui lui ont donné une paire de billets.