6 films à voir à la télé du 2 au 8 août

Voici 6 films à voir à la télé du 2 au 8 août:

«Enjeux»

Samedi 2 août 16 h, TÉMOIN

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Après nous avoir offert plusieurs suspenses marquants, dont La mémoire dans la peau, Doug Liman nous propose une histoire d’espions beaucoup plus réaliste, mais non moins enlevante. Son suspense psychologique et juridique complexe délaisse ainsi les coups de feu et les combats afin de raconter le véritable parcours de Valerie Plame, une espionne de la CIA qui cache sa double identité à sa famille. Lorsque son mari, un ancien diplomate du nom de Joseph Wilson, dénonce les mensonges qui ont permis au gouvernement américain de déclarer la guerre à l’Irak, l’administration Bush décide toutefois de le discréditer en révélant l’implication de Valerie dans les enquêtes sur les armes de destruction massive au Moyen-Orient. Ces révélations mettront la carrière, le mariage et la vie de Valerie — et de sa famille — en danger, forçant l’espionne à se défendre par les seuls moyens à sa disposition.

«Méchant malade»

Dimanche 3 août 20 h, Prise 2

En 2003, le réalisateur Peter Segal entame une relation professionnelle fructueuse avec Adam Sandler grâce à un premier film qui promettait beaucoup, en grande partie en raison de la présence étonnante du grand Jack Nicholson en tête d’affiche. Tout son talent ne parvient malheureusement pas à élever le niveau de ce film assez absurde, plutôt inégal et très léger, qui offre tout de même de beaux moments — en particulier aux fans de Sandler. Ce dernier incarne Dave Buznik, un homme un peu trop bonasse accusé à tort d’avoir agressé une hôtesse de l’air. Condamné à suivre une thérapie de gestion de la colère avec le Dr Buddy Rydell, il est d’abord agacé par ses méthodes fantaisistes, qui ne font qu’aggraver la situation. Finalement, ces méthodes finiront par l’aider à développer sa confiance en lui et à exprimer sa colère... en particulier lorsque Buddy décide de séduire sa petite amie!

«Knock»

Dimanche 3 août 21 h, TV5

Adaptée au cinéma pour la quatrième fois depuis sa création, en 1923, la pièce de théâtre Knock ou le triomphe de la médecine est passée à l’histoire... mais pas à cause de ce film de Lorraine Levy. Cédant à l’appel de la facilité, la réalisatrice peine en effet à insuffler du sens à ce film inégal et rarement drôle, dont les personnages se révèlent un peu trop caricaturaux à notre goût. Malgré tout, on aime ses belles images et le tout aussi beau Omar Sy, qui incarne un charmant escroc à la recherche de nouvelles victimes. Fraîchement débarqué dans le petit village de Saint-Maurice, il a l’idée de se faire passer pour un médecin et de se faire grassement payer pour soigner les maladies imaginaires qu’il découvre chez chacun des villageois. Le retour d’un sombre personnage issu de son passé bouleversera cependant ses plans, ainsi que son amour naissant avec la jeune Adèle.

«Les Assassins»

Mercredi 6 août 1 h 05, TVA

Alors qu’elle exécute un contrat avec l’aide de Kronos, son fidèle ami pirate informatique, la tueuse à gages connue sous le nom de Banshee tombe dans un piège tendu par Anthony Green et sa bande, qui espèrent la forcer à révéler où se cache son mentor. Après leur avoir échappé, elle retrouve Caleb afin de l’informer que sa tête a été mise à prix pour 10 millions de dollars. L’ancien assassin de la CIA, recherché pour trahison après une mission ratée qui a causé le décès du père de Banshee, tentera d’éliminer cette menace avec l’aide de sa protégée et de sa fille, dont la présence n’apporte rien de plus qu’une touche d’humour à ce long métrage aussi simple que violent. Le réalisateur John Keeyes nous propose ainsi un film d’action divertissant et très bien filmé, mais terriblement générique, qu’on oublie aussitôt terminé.

«Blindspotting»

Vendredi 8 août 20 h, TVA

Déçus de voir à quel point leur ville d’Oakland était mal représentée au cinéma, Rafael Casal et Daveed Diggs se sont lancés dans l’écriture d’un drame réaliste, nuancé et percutant, qui nous offre un nouveau point de vue sur cette cité californienne. Ils en confient la réalisation à Carlos López Estrada, dont les images brutes révèlent toute la complexité de l’histoire de Collin et Miles, deux amis d’enfance qui sont témoins de l’assassinat d’un suspect noir par un policier blanc. Lui-même victime d’une injustice raciale qui lui a valu une peine de prison, Collin vit son trouble en silence — contrairement à Miles, un jeune homme blanc en pleine perte d’identité que les événements ont précipité dans une spirale de violence. Malheureusement, cette violence en viendra à menacer leur amitié, leur sécurité et leurs relations amoureuses respectives, soulevant des questions raciales et éthiques d’une importance fondamentale.

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«Querelle»

Vendredi 8 août 23 h 30, Tété-Québec

Comptant parmi les artistes les plus importants du nouveau cinéma allemand, Rainer Werner Fassbinder est emporté par une surdose accidentelle juste avant de terminer le montage de son dernier film, qui est heureusement complété et présenté en 1982. Le public y découvre un drame expérimental étrange, qui mélange érotisme, violence et réflexions philosophiques sur fond de lumière dorée. Évidemment, le résultat est parfois déconcertant, mais on ne peut que saluer l’audace poétique du réalisateur et scénariste, qui raconte les aventures d’un séduisant marin belge débarqué à Brest. Pour se faire un peu d’argent, il accepte de vendre l’opium de Nono, le mari de Lysiane, qui est la propriétaire du bordel qu’il fréquente et la maîtresse de son frère. Il développe alors une attirance pour Lysiane, mais les avances de Nono le convainquent plutôt d’explorer une nouvelle partie de sa sexualité...