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Culture

La nouvelle série jeunesse qui vous fera retrouver votre cœur d'enfant

«Les Millimus» sera présenté à Télé-Québec dès le 30 août, le samedi et le dimanche à 9h et du lundi au jeudi à 18h, et à Radio-Canada à partir du 1er septembre, du lundi au jeudi à 8h.

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Alicia Bélanger-Bolduc

2025-07-10T10:00:00Z
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L’équipe a pu découvrir les personnages hauts en couleur, les histoires rocambolesques et les décors magnifiques du plateau de la nouvelle série jeunesse Les Millimus, qui sera diffusée dès septembre à ICI Télé. Ces minuscules personnages, qui ont construit un monde dans le garage de l’humain, nous invitent à plonger dans leurs aventures!

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Il y a de ces plateaux qui font rejaillir notre cœur d’enfant et nous impressionnent, tant par la qualité que le dévouement de leurs équipes. C’est le cas de la nouvelle série Les Millimus. Le village de Millicité n’est pas à échelle humaine: on s’assoit donc sur des morceaux de casse-tête et on dort sur des éponges. Les couleurs vibrantes et les proportions irréelles qui se déploient devant nous n’ont laissé personne indifférent, même si nous ne sommes clairement pas le public cible! Pour les acteurs, il est d’ailleurs stimulant et émouvant d’évoluer dans un tel univers.

Nous avons ainsi pu assister à une scène où se déroule la fête du trognon de pomme. Une belle idée farfelue qui m’a même tiré quelques rires, devant les expressions et les gestuelles de certains personnages. Nous avons pu découvrir Optimus, Crésus, Diminusse, Charpentus et Stradivarius, interprétés respectivement par Marie Ève Morency, Tommy Joubert, Sharon James, Luis Oliva et Sébastien René.

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«Ce n’est pas parce que nous sommes petits que nous ne vivons pas de grandes choses».

Cette phrase résume bien la série, qui véhicule des messages importants chez les jeunes. «C’est souvent les enfants qui ont les solutions dans le village, ce qui nous fait comprendre que le sens du leadership est essentiel», nous confie Tommy. Pour Luis, c’est leur unicité qui les représente bien. «Tous les personnages ont de très belles qualités et de gros défauts. Cette acceptation de soi et de l’autre est très touchante.» Quant à Marie Ève, la façon de livrer le message est aussi primordiale. «C'est un défi de faire du jeunesse qui n'est pas trop pédagogique. Les enfants ne veulent pas se faire faire la morale. C'est la force du texte, du jeu et de la réalisation, qui y sont arrivés très habilement.»

L’amour du jeunesse

Pour certains, dont Luis et Tommy, c’est une première expérience dans ce type de série. «Ça fait des années que j’en rêve! J’ai fait un projet avec un réalisateur qui faisait également du jeunesse l’année dernière et je n’arrêtais pas de lui casser les oreilles. La manifestation est réelle puisqu’une semaine après la fin des tournages, j’ai eu cette demande d’audition qui n’avait finalement rien à voir avec lui. J’adore la comédie, mais il est rare qu’on me voie dans ce genre de rôle. Je suis un peu exubérant, comme mon personnage, en fait», nous mentionne Luis. Pour Marie Ève et Sharon, c’est un vrai plaisir de revenir aux émissions jeunesse. «Ah, la folie! C’est mon mot de prédilection, c’est sucré dans ma bouche! En tant qu’actrice, je trouve que l'univers jeunesse nous permet d’être tellement créatifs et d'aller là où nous allons peu», s’est exprimée avec bonheur Sharon. Pour sa part, Marie Ève ne croyait même plus que ce genre de rôle lui serait offert. «J'ai eu un gros deuil à faire quand on a terminé Les Sapiens, en 2019. Certains projets ne se présentent habituellement qu’une fois dans une carrière. C’est une grande chance de pouvoir faire du jeunesse et, de pouvoir y goûter à nouveau, ça m'émeut beaucoup!»

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L’importance d’une telle série

«On travaillait avec François Chénier sur la création des personnages. Radio enfer a été tellement important dans ma vie! C'est grâce à cette émission que j'ai compris que je pouvais faire carrière dans le jeu! On sait que les jeunes vont se ramasser devant les tablettes et les télés; aussi bien les encourager à écouter des affaires pertinentes!», nous confie avec fierté Tommy. Pour Sébastien, qui adore travailler sur des plateaux jeunesse, il n’y a pas de doute que son rôle est primordial. «On fait une différence chez les petits. Ils sont toujours heureux de nous voir dans les téléthons ou dans les festivals. Pour des enfants malades qui ne savent pas combien de temps ils vont vivre, on devient très important. J’en ai la chair de poule!» Sharon y est même allée d’une anecdote. «Enfant, j'ai été énormément influencée par la télé québécoise. Bernard Fortin fait partie de la distribution et j’étais l'une des plus grandes fans du Club des 100 watts. Je n’en reviens pas qu’aujourd’hui, il soit mon collègue de travail!»

Un plateau soudé

«J'ai l'impression qu'on tient entre nos mains un projet spécial, où il se passe quelque chose de très rare. L'écart d'âge des acteurs est assez étonnant: ça va de 20 à 64 ans, mais on s’est sentis comme une famille dès la première lecture», nous a confié Marie Ève. Même son de cloche chez Luis: «La réalisatrice, Karine Ouellette, a vraiment rassemblé un beau groupe d’humains et tout le monde le ressent. Ce qui me touche énormément, c'est de voir ces professionnels du métier mettre autant de sérieux et d'énergie dans chaque plan, et d'embarquer dans cet univers avec cœur pour les enfants.» Pour l’habitué du jeunesse, Sébastien, la cohésion de l'équipe est aussi due à la technique de tournage sur ce genre de plateau. «On filme à trois caméras, donc c’est comme une mini pièce de théâtre, puisqu’on tourne la scène du début à la fin. On doit s’entraider et devenir complices, car une erreur nous fait tout recommencer du début. C'est un plateau où l'on est entourés de femmes, et je crois également que ça fait une énorme différence sur l’énergie qu’on y trouve.»

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