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L'article provient de Salut Bonjour

Voici pourquoi l’entrepreneuriat devrait absolument être enseigné à l’école

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Nicolas Duvernois et Équipe Salut Bonjour

2025-11-20T14:00:00Z
2025-11-20T14:07:51Z
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Parler d’entrepreneuriat à l’école, ce n’est pas pousser chaque élève à lancer une entreprise. C’est bien plus que ça: c’est leur offrir des outils pour se lancer dans la vie. Tant mieux si certains découvrent une passion pour les affaires, mais avant tout, il s’agit de les faire rêver, de leur ouvrir un univers fascinant. À l’école, on apprend la biologie, la philosophie, la géographie, sans forcément devenir biologiste ou philosophe. Pourquoi ne pas aussi apprendre un peu d’entrepreneuriat?

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Revoyez la chronique complète en tête de cet article.

L’entrepreneuriat, c’est large. Ce n’est pas seulement le monde des affaires, c’est un état d’esprit. Un entrepreneur, avant tout, c’est un humain avec des valeurs, des traits de caractère qu’on peut développer. Et c’est là que ça devient intéressant pour nos jeunes. Parce qu’au-delà des chiffres et des plans d’affaires, on parle de créativité, d’autonomie, de responsabilité. Monter un projet, même fictif, demande de prendre des décisions, d’assumer ses choix, de gérer un budget. Ce sont des compétences essentielles pour la vie adulte.

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L'âge d'or pour entreprendre

Et il y a plus. L’entrepreneuriat apprend à penser différemment, à remettre en question, à analyser un problème et imaginer des solutions. Structurer une idée, c’est utile, même si on ne devient jamais entrepreneur. Ça développe l’esprit critique, la capacité d’adaptation et la confiance en soi. Et surtout, ça normalise l’échec. L’école est le terrain idéal pour essayer, rater, recommencer. Dans la vraie vie, ce luxe n’existe pas. Comprendre que l’échec est un apprentissage, c’est un cadeau pour l’avenir.

Nos jeunes auront des parcours professionnels bien différents de ceux des générations précédentes. Ils changeront souvent de carrière, vivront des transitions. Parler d’entrepreneuriat, c’est leur donner un avantage concurrentiel: savoir gérer des projets, innover, rebondir.

Et parfois, la piqûre est réelle. Je pense à ce concours où un enfant a présenté son idée d’«oreiller pour les pieds», inspirée par sa mère infirmière. Simple, logique, créatif. C’est ça, l’entrepreneuriat: répondre à un besoin avec une solution ingénieuse. Et les exemples ne manquent pas: Facebook, Google, Airbnb... tous nés sur des bancs d’école ou d’université.

Aujourd’hui, c’est l’âge d’or pour entreprendre. Et si l'on peut semer cette graine tôt, on donne à nos jeunes bien plus qu’une idée d’affaires: on leur donne la liberté de créer leur propre chemin.

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