Voici pourquoi Guilbault et Bonnardel «se sont fait tailler en pièces» à la commission Gallant, selon Gaétan Barrette
TVA Nouvelles
Le gouvernement de François Legault a peut-être sous-estimé les informations qui ont circulé autour de ses élus concernant le fiasco SAAQclic, selon l’ancien ministre Gaétan Barrette.
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Celui-ci explique que contrairement à un procès en cour, les personnes qui témoignent à la commission Gallant le font sans savoir les informations qui leur seront présentées.
«Quand on va à la cour, le défendeur, celui qui vient témoigner, a la preuve, a mentionné à l’émission «La Joute» l’ancien ministre de la Santé du Québec. Les questions se posent et on sait grosso modo les angles que les adversaires vont prendre, et c’est une question de bien répondre aux questions.»
«Quand on est dans une commission d’enquête, on ne sait pas ce que le procureur a comme documentation, a-t-il continué. Ça mène à la genèse de cette commission-là.»
Il estime que l’équipe du premier ministre pourrait s’être faussement considérée hors de danger concernant ce dossier.
«Probablement que François Legault, selon les dires de ses deux ministres, s’est [fait dire qu’il était] blindé sur le plan documentaire. "Inquiète-toi pas François, on est blindé"», a-t-il illustré.
«Or, ce qu’on voit, c’est témoignage après témoignage après témoignage, jusqu’au plus haut niveau, et probablement jusqu’à François Legault, ils avaient des informations significatives», ajoute-t-il.
C’est pourquoi les ministres Bonnardel et Guilbault ressortent à ce point écorchés à la suite de leur témoignage, selon l’ancien élu provincial.
«On l’a vu avec François Bonnardel et Geneviève Guilbault, ils se sont fait tailler en pièces, surtout Geneviève Guilbault», dit-il.
«Ça se peut qu’il y ait quelque chose en ce moment dans les mains des procureurs, qui amène M. Legault à témoigner», continue-t-il.
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